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glossaire-plongee - Archimède Centre de Plongée PADI 5 Star Djerba Diving Center Club Tunisie
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Glossaire de la plongée

Parfois, des plongeurs peuvent utiliser des termes qui vous paraissent étranges. Ne soyez pas timide. Vous ne pouvez pas tout savoir.
Même pour nous, il y a des termes que nous découvrons encore. Nous demandons donc à quelqu'un de nous l'expliquer, ou nous cherchons des informations pour comprendre.
Il est important d'utiliser le même glossaire de la plongée sous-marine, comme pour les signaux de la main, tout le monde peut se comprendre.

  • A

    Accident de désaturation

    Voir ADD ou Accident De Décompression

    Accidents ostéo-articulaires

    Les accidents ostéo-articulaires sont des accidents typiques des tissus longs : Une douleur de plus en plus intense à une articulation (épaule, genoux, coude, hanche...) est le signe de ce type d'accident. Il peut survenir après une plongée longue suivie d'une remontée anormale. Des accidents similaires peuvent survenir sur les muscles et les os mais de façon plus exceptionnelle.

    ADD ou Accident De Décompression

    L'Accident De Décompression est la conséquence de 3 effets physiques et physiologiques :

    • La loi d'Henry qui régit la dissolution des gaz dans un liquide.
    • La loi de Mariotte qui régit la variation des volumes gazeux en fonction de la pression.
    • Le fait que les gaz inertes (comme l'azote de l'air par exemple) se dissolvent dans l'organisme sous l'effet de la pression.

    Lors de la descente la pression du gaz (l'air) respiré augmente avec la profondeur, la pression partielle de l'azote dans les alvéoles étant supérieure à la tension sanguine, le sang dissout de l'azote qui ensuite est dissoute dans les tissus jusqu'à saturation. Lors de la remontée, le phénomène inverse se produit, mais se "dégazage" peut être anarchique, c'est à dire que l'azote peut revenir à l'état gazeux dans le sang provoquant un ADD. Cela se produit notamment si la remontée est trop rapide ou si les paliers ont été mal exécutés. Cela peut se produire aussi, malgré le respect des vitesses de remontée et des temps de paliers, chez un plongeur en méforme physique ou présentant une masse graisseuse trop importante, ou encore ayant un foramen ovale perméable, etc... La nature et la gravité d'un ADD dépendent de la localisation et de la grosseur des bulles (amas gazeux).

    Aile

    Voir Wing

    Air

    L'air est le mélange de gaz constituant l'atmosphère de la Terre. Il est normalement incolore, invisible et inodore. L'air sec au voisinage du sol est un mélange gazeux homogène. Il est approximativement composé en fraction molaire ou en volume de : 78,08 % de diazote, 20,95 % de dioxygène, moins de 1 % d'autres gaz.

    Air comprimé ou Air compressé

    L'air comprimé est de l'air prélevé dans l'atmosphère, dont on utilise la compressibilité à l'aide d'un système pneumatique. Cet air est maintenu sous une pression supérieure à celle de l'atmosphère. L'air comprimé est considéré comme le quatrième fluide utilisé dans l’industrie, après l'électricité, le gaz naturel et l'eau. En plongée sous-marine, l'air comprimé est utilisé pour la respiration sub-aquatique, à l'aide de bouteilles de 7 à 18 litres contenant généralement de l'air comprimé entre 200 et 300 bars.

    Air enrichi

    Voir Nitrox

    ANDI ou American Nitrox Divers International

    American Nitrox Divers International a été fondé en 1988 par Ed Betts et Dick Rutkowski.

    Anoxie

    Dans le domaine biologique, l'anoxie est une diminution de la quantité de dioxygène disponible pour les tissus de l'organisme. Dans la majorité des cas, elle est en rapport avec une charge insuffisante du sang en dioxygène (anoxémie). En règle générale, on parle d'anoxie lorsque la pression partielle de dioxygène dans le sang est inférieure à 0,2 bar. Dans ce cas, il y a souffrance tissulaire, notamment du muscle cardiaque et du cerveau.

    AOW ou Advanced Open Water

    Apnée
    1. Le fait de retenir sa respiration. Arrêt respiratoire ou arrêt de la ventilation.
    2. la plongée en apnée ou plongée libre désigne la plongée avec interruption de la ventilation contrairement à la plongée sous-marine ou plongée hyperbare où le pratiquant respire un gaz sous pression parfois stocké dans des bouteilles de plongée.
    Archimède

    Archimède est un savant grec qui vécut à Syracuse (Sicile) de 287 av. J.-C. à 212 av. J.-C. Il est connu pour ses multiples travaux scientifiques, théoriques ou pratiques, que ce soit en mathématique ou en physique. Parmi ces derniers, son Traité des corps flottants jette les bases de ce qui sera plus tard la science nommée hydrostatique. C'est notamment dans cet ouvrage qu'il étudie avec rigueur l'immersion d'un corps, solide ou fluide, dans un fluide de densité inférieure, égale ou supérieure. Le théorème qui portera plus tard le nom du savant y est ainsi énoncé (ce théorème fut ensuite démontré au XVIe siècle).

    Voir Poussée d'Archimède

    Ardoise

    L’ardoise est une planchette que le plongeur emmène avec lui afin de pouvoir communiquer, dessiner des plans ou relever des informations lors de ses immersions

    Argon

    L'argon (Ar) appartient au groupe des gaz nobles (aussi appelé « gaz rares » voire « gaz inertes »), avec l’hélium, le néon, le krypton, le xénon, le radon. Malgré le nom générique de cette famille, l’argon pas à proprement parler un gaz « rare ». Il figure, derrière le diazote et le dioxygène, au troisième rang d'importance des constituants de l’atmosphère terrestre (0,933 % en volume). Et il est, de ce fait, l’un des gaz nobles les plus utilisés. L'argon est également utilisé dans certains types de plongées. Non pas comme mélange respiratoire mais pour le gonflage des combinaisons étanches dites "à volume constant". Ce gaz qui n'est pas respirable présente alors l'avantage d'engendrer une déperdition calorifique moindre que si l'on utilisait un mélange respiratoire à base d'hélium.

    ATM ou Atmosphère normale

    L'atmosphère normale est une unité de pression, qui n'appartient pas au système international. Cette valeur représente la pression atmosphérique moyenne au niveau moyen de la mer sur la latitude de Paris. En pratique, elle est assez proche de la pression moyenne au niveau de la mer de la plupart des pays industrialisés (autour de la latitude 49° N). Elle est de nos jours remplacée par l'unité SI, le pascal, mais reste cependant internationalement connue et relativement courante dans la littérature spécialisée des années 1960 à 1980.

    1 ATM = 1,01325 bar

    AT ou Atmosphère Technique

    L'atmosphère technique (symbole at) est une ancienne unité de pression, définie comme la force exercée par un kilogramme sur une surface de un centimètre carré. Cela correspond à la pression exercée par une colonne d'eau de 10 mètres.

    1 at = 0,980665 bar

    AWARE

    Voir Project AWARE

    Azote

    L'azote est l'élément chimique de numéro atomique 7, de symbole N (du latin nitrogenium). Dans le langage courant, l'azote désigne le corps simple N2 (diazote), constituant majoritaire de l'atmosphère terrestre, représentant presque les 4/5e de l'air (78,06 %, en volume). En plongée, l'azote contenu dans l'air respiré sous pression est à l'origine du phénomène de la narcose. La pression partielle d'azote devient en effet "toxique" pour l'organisme à partir de PpN2= 3,6 bars et la narcose est réelle à PpN2=4,6 Bars (soit une plongée à environ 50 m de profondeur). C'est aussi l'élément principal dictant la durée des paliers de décompression.

  • B

    Bail out

    Le bail out est un système de sécurité, constitué d'une ou plusieurs bouteilles en circuit ouvert complètement équipé pour une plongée autonome (manomètre, détendeur, embout), utilisé lorsqu'on plonge avec un recycleur. En cas de défaillance du recycleur, ou pour vérifier son bon fonctionnement, le plongeur peut alors passer sur le circuit ouvert. Cela nécessite évidemment un changement d'embout. Certains recycleurs sont équipés d'un BOV (bail out valve) qui permet de passer du recycleur au circuit ouvert et vice et versa sans changer d'embout, simplement en actionnant un commutateur. Le bail out doit être prévu en fonction du profil de la plongée avec recycleur, notamment le gaz choisi doit être respirable à la profondeur maximum et son volume suffisant pour réaliser la remontée et les paliers. Le sur-équipement que constitue le bail out nécessite aussi d'adapter le lestage. De nombreux accessoires existent aussi pour accrocher l'ensemble correctement

    Baptême

    Le baptême est un moment déterminant pour le premier contact avec la plongée. Il se déroule toujours dans un endroit calme et peu profond, dans une eau tempérée, avec la seule compagnie de l'instructeur. C'est d'abord une prise de contact avec le matériel hors de l'eau, un petit peu de théorie, le travail de certains gestes indispensables (signes, valsalva, lavage du masque, etc) puis une immersion progressive pour dissiper les angoisses liées au fait que l'on doit respirer dans l'eau avec un matériel inhabituel. Un dialogue par l'échange de signes (Ok, toi, moi, on descend, on monte, etc ...) qui rassurent. Puis c'est une découverte progressive du paysage sous-marin jusqu'à ce que l'intérêt de la plongée fasse oublier le reste. Pendant toute la plongée qui dure environ 45 minutes l'instructeur reste en contact avec ses élèves. C'est enfin le retour au point de départ et le moment de l'exaltation ...! Un baptême réussi c'est toute une passion pour ce sport qui commence.

    Bar

    Le bar est une unité de mesure de pression équivalent à 100 000 pascals. Le bar présente l'intérêt d'être voisin de l'atmosphère moyenne à la surface de la mer. Le bar est utilisé dans les domaines de la plongée sous-marine, de l'océanographie, de l'industrie en général, et en particulier l'hydraulique industrielle.

    Barotraumatisme

    Un barotraumatisme est un accident touchant les tissus du corps humain. Il est causé par un changement de pression des gaz dans le corps. Concrètement, un barotraumatisme survient lorsqu'il y a une difficulté d'adaptation entre la pression à l'intérieur d'une cavité du corps et la pression externe. Ces variations de pression peuvent survenir lors d'activités comme la plongée sous-marine, la plongée en apnée ou lors de voyages en avion. La variation des pressions est énoncée par la loi de Boyle-Mariotte. Les dommages sont occasionnés dans les parties du corps humain autour des cavités car les gaz sont compressibles avec l'augmentation de pression (ils diminuent de volume) alors que les tissus ne le sont pas. L'augmentation de la pression extérieure entraîne une diminution du volume du gaz qui attire vers le centre de la cavité, les tissus formant l'enveloppe. Au contraire, la diminution de la pression extérieure entraîne une augmentation du volume du gaz qui va avoir tendance à repousser les tissus (phénomène du ballon de baudruche).

    Bascule arrière

    La technique de mise à l'eau de la bascule arrière, consiste, en étant entièrement équipé et assis sur le plat-bord du bateau, à se laisser basculer en arrière pour rentrer dans l'eau. Cette méthode est surtout utilisée lorsque le plongeur s'immerge depuis une embarcation légère.

    • S'équiper intégralement masque de plongée sur le visage et détendeur en bouche dos à l'eau.
    • Tenir d'une main son masque et son détendeur et de l'autre le bas de son gilet de stabilisation (vide ou très peu gonflé).
    • S'assurer de l'absence de plongeur dans la zone de mise à l'eau.
    • Basculer en arrière prenant garde de bien lancer ses jambes dans le mouvement de rotation.
    • Laisser la flottabilité de la combinaison de plongée et du gilet de stabilisation ramener en surface.
    Bascule avant

    Face à l'eau, une jambe légèrement pliée sur la rambarde du bateau l'autre jambe en arrière dans le bateau (un peu comme un départ de course à pieds), le masque bien tenu d'une main en place sur le visage on effectue un mouvement de roulé boulé vers l'avant qui permet de retourner le bloc pour qu'il touche l'eau en premier. Le corps au moment de la pénétration dans l'eau forme une équerre, les jambes sont bien tendues horizontalement vers le bateau, le buste est vertical la tête en bas, le menton bien collé contre la poitrine.

    Bathyscape

    Le bathyscaphe est un engin submersible destiné à atteindre et explorer les plus grandes profondeurs, pouvant accueillir plusieurs personnes. A la différence des sous-marins ou d'autres submersibles, le bathyscaphe n'a une marge de manoeuvre horizontale que très réduite. Néanmoins, il est fait pour supporter des pressions extrêmement importantes.

    Baudrier

    Le baudrier est à l'origine une bande d'étoffe ou de cuir, ceinte en écharpe, servant à porter un sabre, une épée, ou soutenir un ceinturon ou une ceinture.

    • On parle ainsi du baudrier d'un tambour ou bien d’une arme blanche trop longue pour être portée dans un fourreau, comme un espadon. Le baudrier est alors un cousin du fourreau.
    • C’est aussi un équipement permettant à une personne de s'attacher. Le baudrier est alors un cousin du harnais.

    Le baudrier de plongée un simple harnais qui permet au plongeur de porter sa bouteille de plongée sur ses épaules. Un baudrier n'a pas de volume d'air comme un gilet stabilisateur.

    BC ou Buoyancy Compensator

    Voir Gilet stabilisateur

    BCD ou Buoyancy Control Device

    Voir Gilet stabilisateur

    Bend

    Voir Accidents ostéo-articulaires

    Bloc

    Voir Bouteille de plongée

    Bloodshift

    En plongée, à une profondeur de cinquante mètres environ, les poumons passent d’une capacité de 6 ou 7 litres en surface (Volume moyen chez un homme entrainé) à un volume de 1,2 litres environ. Or la cage thoracique ne peut pas se comprimer de façon illimitée, et il en résulte qu'au delà de cette profondeur une dépression s’établit dans les poumons (puisque pV=Cte Mariotte). Les organes périphériques (membres inférieurs et supérieurs, région abdominale) vont tendre à combler cette dépression par un afflux de sang. Ce phénomène appelé bloodshift (ou érection pulmonaire) permet d’augmenter la résistance de la cage thoracique à la pression extérieure et évite les déchirements des muscles ou des tissus. Ce phénomène présent chez les mammifères marins résulte d’une adaptation aux grandes profondeurs. Chez l'homme, il nécessite une lente adaptation par l'approche progressive de profondeurs croissantes. Le risque majeur au bloodshift est l'oedème aigu du poumon (OAP)

    Boussole

    Voir Compas

    Bouteille de plongée

    La bouteille de plongée est le réservoir qui renferme le mélange de gaz comprimés nécessaire à la respiration d'un plongeur. Si on excepte des réalisations encore marginales comme celles en fibres de carbone, les bouteilles d'utilisation courante sont en acier ou en alliage d'aluminium. Les bouteilles de plongée utilisées couramment contiennent entre 4 et 20 litres d'air comprimé.

    Bouteille de secours

    Voir Bail out

    Bradycardie

    La bradycardie se caractérise par un rythme cardiaque trop bas par rapport à la normale.

    Bradypnée

    La bradypnée, de brady- (ralenti) et -pnée (ventilation), désigne une ventilation ralentie (la respiration "normale" au repos est de 12 à 20 mouvements respiratoires par minute chez un adulte, et 30 mouvements par minute chez un nourrisson). Elle peut être due au froid ou à la concentration en CO2.

    BSAC ou British Sub Aqua Club

    Le British Sub-Aqua Club (club de plongée sous-marine britannique), ou BSAC représente la majorité des clubs et des plongeurs de loisir au Royaume-Uni. Le club a été fondé en 1953 et a compté jusqu'à 50 000 membres en 1990. Il a pour but de fédérer les plongeurs au Royaume-Uni et d'enseigner la plongée dans le monde entier au travers de ses 300 écoles1 et 1 100 clubs. Du fait que les eaux de Grande-Bretagne sont plus froides et bénéficient d'une moins bonne visibilité que la plupart des autres, les cursus du BSAC font appel beaucoup plus tôt que d'autres au cours de la formation aux procédures de sauvetage et de secours.

  • C

    Cagoule

    La cagoule est la partie du vêtement de plongée qui enveloppe la tête et le cou. Sa forme épouse parfaitement la tête et le cou pour ne laisser apparaître que la bouche et la partie du visage qui recevra le masque. La cagoule est le plus souvent attenante à la veste, notamment dans les vêtements conçus pour des eaux froides. Dans certains cas toutefois, on utilise une cagoule séparée de la veste comme dans les eaux chaudes où, selon la température de l'eau on souhaite pouvoir mettre ou ne pas mettre de cagoule. Avec les vêtements étanches aussi, là pour des raisons d'habillage et déshabillage, la cagoule est le plus souvent séparée. Pour être confortable et bien protectrice, la cagoule doit être bien ajustée. Ne pas trop serrer la tête ou tirer sur le cou, ne pas être trop lâche et avoir des manchons d'étanchéité autour du visage (et sur le bas du cou pour les cagoules séparées).

    Caisson de décompression

    Voir caisson hyperbare

    Caisson de photo

    Le caisson du photographe est un boitier étanche qui permet d'embarquer un appareil photo terrestre pour le rendre opérationnel dans l'eau et faire des photos de grande qualité.

    Caisson hyperbare

    Le caisson hyperbare (également appelé caisson de recompression, ou chambre hyperbare), est une installation médicotechnique étanche permettant d'exposer ses usagers et malades à une pression supra-atmosphérique par rapport à l'extérieur. Lors d'un traitement hyperbare, l'installation permet de distribuer un médicament le plus souvent à travers un masque (Ce médicament est souvent un gaz thérapeutique, comme l'air médical, ou l'oxygène médical, ou encore un mélange de gaz médicinaux, Héliox, Nitrox) la plupart du temps sélectionnable depuis l'extérieur de l'enceinte hyperbare par un opérateur hyperbare selon un protocole établi à l'avance. En plongée, le caisson hyperbare est utilisé pour traiter les accident de plongée sous-marine ou maladie de décompression.

    Caisson de recompression

    Voir Caisson hyperbare

    CCR ou Closed Circuit Rebreather

    Voir Recycleur à circuit fermé

    Cénote

    Les cénotes sont des gouffres ou avens ou dolines d'effondrement, en milieu karstique, totalement ou partiellement remplis d'une couche superficielle d'eau douce et parfois d'une couche inférieure d'eau de mer s'ils communiquent avec l'océan par des failles ou autres conduits. On les trouve essentiellement en Amérique du Nord et centrale, et plus particulièrement dans la péninsule du Yucatán au Mexique. Ils font office de puits naturels qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de profondeur. Lorsqu'un cénote se retrouve submergé sous une lagune ou toute autre étendue d'eau, on parle alors de trou bleu.

    CESA ou Controlled Emergency Swimming Ascent

    Voir RUC ou Remontée d'Urgence Contrôlée

    Clapet

    Le clapet est une pièce du détendeur qui ouvre ou ferme l'arrivée d'air (ou du mélange à respirer) dans le détendeur. Il est actionné par les inspirations et les expirations du plongeur au niveau de l'embout. Le clapet est une pièce mobile qui s'appuie sur une pièce fixe, le siège, afin d'empêcher le passage de l'air. Il s'ouvre à l'inspiration, c'est à dire qu'il n'est plus appuyé sur le siège durant cette phase et laisse alors passer l'air, et se ferme à l'expiration en étant appuyé sur le siège. Les mouvements du clapet sont obtenus par une membrane souple (et un pointeau) ou un piston séparant la chambre sèche du détendeur (celle dans laquelle l'air à la pression ambiante circule jusqu'à l'embout) et la chambre humide du détendeur qui est en contact avec l'eau. On distingue plusieurs types de clapets : simple, souple, à bille, à buse ou à piston. Les détendeurs modernes utilisent des clapets à piston. Le clapet peut être amont s'il se trouve, par rapport au siège, du côté de l'arrivée d'air depuis la bouteille, ou aval s'il se trouve, par rapport au siège, du côté de l'appel d'air depuis l'embout.

    CMAS ou Conféderation Mondiale des Activitiés Subaquatiques

    La confédération mondiale des activités subaquatiques regroupe les fédérations d'activités subaquatiques du monde entier. La CMAS est la première véritable organisation de plongée mondiale, ainsi que la première à avoir véritablement structuré l'enseignement de plongée sous-marine. En janvier 1959, la CMAS est créée à l'unanimité des délégués des 15 pays fondateurs : Allemagne, Belgique, Brésil, Espagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Grèce, Italie, Malte, Monaco, Pays-Bas, Portugal, Suisse et Yougoslavie. Elle sera présidée par le commandant Cousteau, Vice-Président Luigi Ferraro. Le siège de cette organisation est basé à Rome. Elle regroupe des fédérations sportives de disciplines subaquatiques de par le monde.

    CNS ou Central Nervous System

    Voir Système Nerveux Central

    Combinaison de plongée

    La combinaison de plongée est un vêtement isothermique porté par les adeptes de plongée sous-marine, les pratiquants du snorkeling, les chasseurs sous-marins et les apnéistes pour se protéger du froid. En plongée sous-marine, les pertes caloriques sont importantes en raison des échanges thermiques entre l'eau et la peau des nageurs. Il est donc nécessaire de se protéger, de manière plus ou moins complète, en fonction de la température de l'eau, de la profondeur et de la durée de la plongée. Les combinaisons de plongée sont faites pour la majorité de néoprène, une matière caoutchouteuse noire, d'épaisseur variable (de 1 à 10 mm) qui préserve le plongeur du froid tout en lui permettant une certaine liberté de mouvement.

    Combinaison étanche ou sèche

    La combinaison étanche a la particularité de ne pas laisser entrer d'eau du tout. On peut en trouver trois modèles différents, la combinaison en néoprène, la combinaison en néoprène compressé, et la combinaison en trilaminé composée de trois couches de tissus différents avec un pouvoir isolant moindre mais avec une résistance accrue aux déchirures. Un inflateur relié à la bouteille par l'intermédiaire du détendeur permet d'y injecter de l'air. Ce mécanisme évite au plongeur de subir l'écrasement du vêtement lors de l’augmentation de la pression (qui induit donc une diminution du volume). Le gaz ainsi ajouté permet de former une couche d'air qui servira d'isolant thermique. Ce volume additionnel a pour avantage de pouvoir ajuster sa flottabilité mais, en raison de la configuration de la combinaison, peut aussi être un inconvénient : l'air pouvant circuler librement à l'intérieur, peut se concentrer dans le bas du corps et entrainer une remontée incontrôlée, les pieds vers le haut.

    Combinaison humide

    La combinaison humide (ou combinaison isothermique) a la particularité de laisser entrer l'eau. Cette fine couche d'eau, entre la peau et la combinaison, se réchauffe au cours de la plongée. Mais la circulation de l'eau, provoquée par les mouvements, tend à remplacer le fluide réchauffé. Pour la plongée en bouteille, la tendance est au combi constitué d'une combinaison intégrale mono-pièce, d'une cagoule amovible et d'un shorty (combinaison courte). Cet ensemble modulaire permet ainsi de plonger en mer tropicale comme en mer tempérée.

    Combinaison semi-étanche

    Les combinaisons semi-étanches sont adaptées pour les plongées plus longues, plus profondes ou plus nombreuses. Les manchons (poignets et chevilles) sont plaqués ou améliorés, la(les) fermeture(s) sont étanche(s), les coutures également, ce qui fait que l'eau circule très peu, voir pas du tout.

    COMEX

    En 1961, Henri G. DELAUZE fonde la COMEX à Marseille. Pionnière de l’intervention sous-marine industrielle profonde , la COMEX va alors créer une technologie nouvelle associant ingénierie et monde sous-marin. Durant 30 années, les plongeurs de la COMEX, devenue première société mondiale d’ingénierie, de technologies et d’interventions sous-marines, vont sillonner toutes les mers du globe et travailler jusqu’à plus de 300 mètres de profondeur.

    Compas

    Le compas est un instrument de navigation qui donne une référence de direction (le nord magnétique) sur le plan horizontal et permet ainsi la mesure d'angles horizontaux par rapport à cette direction. Le compas est gradué de 0° (nord) à 359° dans le sens des aiguilles d'une montre.

    Compas magnétique

    Le compas magnétique, dont le principe de fonctionnement est, comme une boussole, l'orientation d'une aiguille aimantée dans le champ du magnétisme terrestre.

    Compas électronique

    Le compas électronique qui détermine le champ magnétique à partir des propriétés électriques de certains matériaux soumis à un champ magnétique ; Les quatre principales technologies utilisées dans les compas électroniques sont le fluxgate, l'effet Hall, la magnétorésistivité et la magnétoinduction.

    Compensation

    Le terme compensation est utilisé en plongée dans différentes circonstances :

    • Il désigne l'action de rééquilibrage des pressions de part et d'autre du tympan quand celles-ci, celle de l'eau dans l'oreille externe et celle de l'air dans l'oreille moyenne, ne sont pas égales en raison de la variation de profondeur.
    • Il désigne par ailleurs le principe utilisé dans les détendeurs pour assurer une moyenne pression constante quelque soit la profondeur. Nous renvoyons pour ce deuxième cas au mot "détendeur"
    Compensation tympanique

    Plusieurs techniques permettent la compensation des pressions de part et d'autre des tympans, dont les plus courantes sont les manœuvres de Valsalva, de Frenzel et la Béance Tubaire Volontaire.

    Voir Manoeuvres d'équilibrage

    Compresseur

    Un compresseur sert à comprimer l'air que l'on introduit ensuite dans les bouteilles du plongeur. Les types de compresseurs sont très variés mais leur principe de fonctionnement et les mesures de sécurité sont toujours les mêmes.

    Le compresseur est entraîné par un moteur électrique ou à essence. Un vilebrequin couplé à un volant actionne des pistons qui compriment l'air dans des cylindres de tailles différentes. L'air est aspiré à travers un filtre dans le premier cylindre qui est le plus gros. Le piston le comprime à 10 bars environ, puis l'envoie dans le deuxième cylindre. Celui-ci, plus petit que le premier, comprime l'air à environ 30 bars. L'air est ensuite envoyé dans le troisième cylindre où il est comprimé à environ 90 bars. Il est enfin envoyé dans le plus petit cylindre où il est comprimé à 200 bars. Dans chaque cylindre, deux clapets de non-retour permettent ce circuit à sens unique. Un filtre composé d'un charbon actif retient les vapeurs d'huile et d'eau, un manomètre permet de contrôler la pression de chargement. Enfin, une soupape de sécurité évite que la pression ne dépasse celle autorisée, c'est à dire en général 180 ou 200 bars.

    Contrôle de pré-plongée

    Le contrôle de pré-plongée est une procédure de vérification qui doit se faire avant la mise l'eau. Chaque plongeur doit vérifier le scaphandre de son binôme et non pas le sien. Il existe plusieurs moyens mémo-techniques pour mémoriser les points de contrôle.

    Coup de chaleur

    Voir Hyperthermie

    Coup de piston

    Ce que l'on appelle un coup de piston est bien souvent une manœuvre de Valsalva effectuée trop tard et trop violemment. Il traumatise les petites membranes appelées fenêtres rondes et ovales entre les oreilles moyenne et interne. Cela crée alors des acouphènes, sensation de bruit dans l'oreille. En cas de persistance de la gêne auditive, il devient indispensable de consulter un spécialiste.

    Coup de ventouse

    Voir Placage de masque

    Courant

    Les courants marins peuvent être apparentés à de grands fleuves qui coulent en permanence à la surface des océans, selon des itinéraires à peu près fixes. Les courants résultent des effets du vent et des différences de densité de l'eau. Ils se distinguent par leur température, plus chaude ou plus froide que celle des eaux environnantes. Le mouvement de la mer est soumis à la force de Coriolis générée par la rotation de la Terre : les courants sont déviés vers la droite dans l'hémisphère Nord et vers la gauche dans l'hémisphère Sud.

    Couteau

    Le couteau de plongée est un outil précieux pour le plongeur. Il peut être utile pour couper un filin, une corde ou un filet sous l'eau et permettre ainsi d'éviter des pièges.

  • D

    DAN ou Divers Alert Network

    DAN est une organisation à but non lucratif portant assistance aux plongeurs le nécessitant. Le département de recherche DAN mène des travaux de recherche significatifs sur la plongée loisir. Les études effectuées par DAN sont soutenues par les dons, les souscriptions découvrent des informations importants qui vont servir à toute la communauté et améliorer la sécurité en plongée loisir à travers le monde. Le département de médecine DAN répond aux questions en médecine hyperbare.

    Décompression

    Durant son immersion, le plongeur respire un gaz comprimé (en général de l'air). En descendant, l'air se comprime davantage et, pour un volume identique respiré, le taux d'azote absorbé devenant supérieur à celui contenu dans notre organisme, ce gaz se dissout dans le sang par l'intermédiaire des poumons. À la remontée, la pression diminue et la solubilité de l'azote dans le sang diminue du même fait. Il est alors important que la vitesse de remontée soit suffisamment lente pour permettre à l'azote dans le sang de rester soluble et d'être rejeté par les poumons lors de la respiration. Si la remontée est trop rapide, l'azote dissout dans le sang passera sous forme gazeuse et ne sera pas éliminé par les poumons. Les bulles de gaz chercheront à se déplacer dans le corps provoquant des traumatismes pouvant dans certains cas entraîner la mort. Il est alors nécessaire de respecter certaines précautions afin de permettre à l'organisme d'évacuer l'azote, sans risque pour le plongeur. Les tables de décompression permettent de calculer le taux d'azote dans le sang en fonction de la profondeur ainsi que le profil de remontée idéal pour empêcher ces accidents.

    Désaturation

    La désaturation est le mécanisme inverse de la saturation (se reporter au sujet saturation). En plongée, elle se produit lors de la remontée. Pendant la plongée, les différents tissus de l’organisme emmagasinent et se saturent en azote, répondant aux lois de Henry et de Dalton. A la remontée le phénomène inverse va se produire: les tissus sursaturés en azote vont avoir tendance à laisser échapper l'azote excédentaire au moyen du drainage sanguin et du dégazage au niveau des alvéoles pulmonaires. Cela nécessite donc une remontée progressive permettant l'évacuation de l'azote, et généralement, un ou plusieurs paliers pour permettre une désaturation sans danger pour l'organisme. En effet, comme la sursaturation des tissus est fonction du temps de plongée, la désaturation lors de la remontée est lente et prend du temps. Bien que les paliers de désaturation demeurent une nécessité absolue, leur rigueur d'exécution échappe à certains plongeurs et leur non-respect représente la première grande cause des accidents de décompression. A la remontée, la pression à laquelle se trouve le plongeur va diminuer, et l'azote dissout dans son corps va être soumis à la même pression. On observera un déséquilibre entre la quantité d'azote souhaitable dans le corps (compte tenu de la pression) et la quantité réelle à la suite de la plongée. Or, l'azote ne peut sortir du corps que par les poumons. Si on remonte trop vite, l'azote n'a pas le temps de se laisser acheminer par le sang vers les poumons, il se forme alors des bulles d'azote dans les tissus du corps. Le dégazage prématuré dû à une remontée trop rapide donne donc lieu à des accidents de décompression, dont les conséquences peuvent être gravissimes. Désormais, les ordinateurs de plongée indiquent le temps de désaturation nécessaire. Le profil de la remontée variera en fonction des paramètres de la plongée.

    Détendeur de plongée

    Un détendeur de plongée est un mécanisme qui permet à un plongeur de respirer l'air contenu dans sa bouteille de plongée à la pression à laquelle il évolue. L'arrivée du détendeur dans la pratique de la plongée sous-marine a aussi permis l'avènement du scaphandre autonome. Le détendeur est le principal élément d'un scaphandre, au point que la plongée dite "avec détendeur" est synonyme de la plongée dite "en scaphandre autonome". La seule différence entre ces deux termes est que le terme détendeur se réfère à un équipement en particulier et que le terme scaphandre autonome se réfère aussi aux autres équipements nécessaires à la pratique de la plongée subaquatique : palmes, masque, ceinture de lest, combinaison, etc...

    Le mécanisme du détendeur peut reposer sur un jeu de membranes et ressorts actionnant une arrivée de gaz. Ce mécanisme est fait de telle manière qu'une dépression du côté de faible pression est nécessaire à l'ouverture de l'arrivée de gaz. Cette dépression peut correspondre à l'aspiration du plongeur. L'air arrive alors à un débit proportionnel à la dépression, ce qui donne, finalement, et grâce à la membrane souple qui est en contact avec l'eau ambiante, un air décompressé avec la pression ambiante. L'air ainsi distribué est froid, car le gaz refroidit lorsque sa pression diminue. Ce phénomène peut avoir des répercussions graves dans le cadre de plongée en eau très froide, lorsque l'eau ambiante ne suffit plus à réchauffer le détendeur qui risque alors de givrer et de voir son mécanisme se bloquer.

    Dévidoir

    Le dévidoir est une bobine de fil nylon munie d'un moulinet et d'un frein montée sur un chassis qui sert de poignée pour une manipulation aisée (déroulement et enroulement). Il existe de nombreux modèles de dévidoirs qui reposent tous sur le même principe et dont le but est de stocker une grande quantité de fil qui servira de fil d'Ariane lors de plongées techniques nécessitants le balisage du parcours. Les dévidoirs sont utilisés en particulier en plongée spéléo, mais aussi par exemple en plongée sous glace, en plongée tek, lors de l'utilisation du parachute, lorsque la visibilité est réduite, pour mesurer, etc...

    Dioxyde de carbone ou CO2

    Le dioxyde de carbone, aussi appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, est un composé inorganique dont la formule chimique est CO2 Il se présente, sous les conditions normales de température et de pression, comme un gaz incolore, inodore, à la saveur piquante.

    Diazote

    Le diazote, est une molécule diatomique composée de deux atomes d'azote. Elle est notée N2. Dans les conditions normales de température et de pression, les molécules de diazote forment un gaz incolore, composant 78 % de l'air.

    DIN ou Deutsches Institut fuer Normung

    Deux modes de fixation des détendeurs sur les blocs existent. Le système à étrier (appelé aussi système international) et le système DIN. Dans le système à étrier le détendeur 1er étage est maintenu sur la robinetterie par un étrier et un volant de serrage. L'étanchéité est réalisée par un joint torique placé sur la robinetterie. Ce système est encore le plus répandu. Il n'est utilisé que pour des pressions de blocs (pression de service) ne dépassant pas 230 bars. Dans le système DIN la robinetterie possède un filetage femelle normalisé permettant de recevoir directement le détendeur 1er étage et dans ce cas l'étanchéité est réalisée par un joint placé sur le détendeur. Le système DIN est une norme d'origine allemande. Ce mode de fixation assure une meilleure étanchéité et permet des pressions de gonflage des blocs allant jusqu'à 300 bars.

    Dioxygène

    Le dioxygène, communément appelé oxygène, est une substance gazeuse dans les conditions normales de température et de pression. Incolore, inodore et insipide, il participe à des réactions d'oxydoréduction, essentiellement la combustion, la corrosion et la respiration. Sa molécule est composée de deux atomes d'oxygène et est notée O2, L'appellation "oxygène" est ambigüe parce que ce terme peut désigner à la fois l'atome d'oxygène et le gaz oxygène (O2). Les termes "oxygène moléculaire" et "molécule d'oxygène" sont très souvent utilisés par les chimistes pour désigner la molécule O2. L'utilisation du terme "oxygène moléculaire" pour de l'ozone est fautive. Il compose 20,95 % en volume et 23,2 % en masse de l'atmosphère terrestre et est un gaz indispensable à de nombreuses formes de vie, auxquelles il fournit le comburant nécessaire au fonctionnement des cellules (respiration cellulaire). Dans l'environnement aquatique, le dioxygène dissous est une condition nécessaire à la vie de très nombreuses espèces. Seules certaines rares bactéries, dites anaérobies, peuvent se passer du dioxygène ; elles auraient majoritairement peuplé la terre avant que la crise de l'oxygène ne permettent à l'air de s'enrichir en oxygène il y a 2,4 milliards d'années.

    Dissolution

    Les liquides on la capacité de dissoudre les gaz, c'est à dire de les absorber. Autrement dit les gaz sont solubles dans les liquides. Cela dépend du coefficient de solubilité du gaz et de la pression que ce gaz exerce sur le liquide. Ce phénomène se nomme la dissolution. Un gaz (a pression donnée) ne peut pas se dissoudre indéfiniment dans un liquide. Il se dissout jusqu'à atteindre un stade de saturation. A l'inverse de la dissolution, lorsque le gaz "s'élimine" du liquide on parle de désaturation. La dissolution des gaz est un phénomène particulièrement important en plongée avec scaphandre, car l'azote de l'air se dissout dans le sang avec la profondeur, lequel se désature en azote à la remontée ce qui peut provoquer de graves accidents de décompression (bulles) si la remontée ne respecte les conditions de vitesse et de temps (palier). C'est La Loi de Henry (loi sur la dissolution des gaz dans les liquides) qui régit le phénomène de la dissolution. Outre la pression du gaz et sa solubilité, les autres facteurs influençant la dissolution sont :

    • la température du liquide
    • la surface d'échange gaz-liquide (phénomène de diffusion)
    • le temps d'exposition avant saturation

    Concernant la plongée, pour prendre en compte les différents facteurs influents de la dissolution dans le corps humain, on on fait appel à la notion de tissu (c'est à dire d'un liquide hypothétique censé représenter les propriétés moyennes des tissus anatomiques du corps humain) et de période d'un tissu qui est le temps nécessaire à ce tissu pour absorber ou restituer la moitié de la quantité de gaz qu'il lui manque ou qu'il a en trop pour être à saturation.

    Dive Leader

    Voir Guide de palanquée

    Divemaster

    Le Divemaster PADI est une certification professionnelle délivrée par l'organisation internationale PADI. Le Divemaster peut :

    • superviser et accompagner des plongeurs brevetés.
    • diriger de façon autonome les programmes PADI Discover Local Diving, PADI Scuba Review, PADI Discover Snorkeling, PADI Skin Diver et s'il possède la qualification DSD Leader le programme PADI Discover Scuba Diving.
    • mener sous la supervision indirecte d'un Instructeur PADI certaines parties des cours PADI Discover Scuba Diving (s'il n'a pas la qualification DSD leader), PADI Scuba Diver et PADI Open Water Diver.
    • assister directement un Instructeur PADI dans tous les programmes et les cours PADI.
    DPV ou Diver Propulsion Vehicle

    Voir Propulseur de plongée

    DS ou Direct System

    Le direct system, aussi appelé inflateur, est un équipement de plongée sous-marine utilisé sur les gilets stabilisateurs. Le direct system est essentiellement un tube branché en une de ses extrémités à la réserve d'air respirable du plongeur et en son autre extrémité à un autre tube flexible qui part, le plus souvent, de la partie supérieure gauche de son gilet stabilisateur. Il est impératif qu'il soit situé en permanence à portée des mains du plongeur et il est au moins équipé des deux boutons suivants :

    • L'inflateur permet d'ouvrir une valve située à l'endroit de branchement du direct system. Le bouton d'inflateur fonctionne avec une simple pression du doigt. Lorsque le plongeur cesse d'appuyer, un ressort pousse le bouton sur sa position de départ et le passage de l'air est à nouveau fermé par la valve interne de l'inflateur. Par métonymie le direct system dans son ensemble peut aussi être appelé "inflateur".
    • La purge lente est aussi équipée d'un ressort fermant une autre valve, qui elle n'autorise que la sortie de l'air contenu dans le gilet. Quand le plongeur appuie sur le bouton de sa purge lente cela a comme résultat de vider l'air contenu dans son gilet, qui s'échappe par une ouverture, sous forme de bulles. En cessant d'appuyer sur la purge lente la valve se referme aussitôt et l'air restant dans le gilet (s'il en reste) cesse de s'en échapper.
    DSMB ou Delayed Surface Marker Buoy

    Voir Parachute de palier

    Dump valve

    Valve de purge pour libérer les gaz en excédant dans la combinaison étanche ou du gilet stabilisateur.

    Dyspnée

    La dyspnée est une difficulté respiratoire. On distingue deux types de dyspnées : la difficulté à inspirer de l'air (ou faire entrer de l'air dans ses poumons), ou dyspnée inspiratoire, et la difficulté à expirer de l'air (ou faire sortir de l'air de ses poumons), ou dyspnée expiratoire. Cette difficulté à respirer comporte une composante subjective, représentée par la gêne éprouvée par le patient, et une composante objective.

  • E

    EAN ou Enriched Air Nitrox

    Voir Nitrox

    ECCR ou Electronic Closed Circuit Rebreather

    Recycleur à circuit fermé et à gestion électronique.

    Ecosystème

    L’écosystème est l’ensemble des organismes vivant dans un milieu : la faune, la flore et les bactéries. Les organismes qui y vivent interagissent avec le milieu pour former l’écosystème.

    Effet Lorrain Smith

    Après un séjour de plus de deux heures à une PpO2 > 0,5 bar, il y a un risque d'inflammation du surfactant, des alvéoles pulmonaires puis une possible apparition d'un œdème aigu du poumon. Signes avant-coureurs : face rose, difficultés respiratoires, toux, brûlures pulmonaires.

    Effet Paul Bert

    Paul Bert (1833-1886), homme politique français, Docteur es-sciences et Docteur en Médecine, physiologiste de renom, professeur de physiologie à la Sorbonne en 1869, devient membre de l'Académie des sciences en 1882. Paul Bert est connu du monde de la plongée pour ses travaux sur la décompression mettant en évidence le rôle de l'azote et de l'oxygène. Ses travaux sont décrits dans son ouvrage "La pression barométrique", publié en 1878, où Paul Bert démontre que les bulles qui tuent les animaux morts d'accidents de décompression sont composées d'azote (plus de 80%) et de gaz carbonique. Paul Bert a surtout travaillé sur les effets de l'oxygène et a décrit l'état de convulsion lié à la toxicité de l'oxygène sous forte pression partielle pour le système nerveux central dit "Effet Paul Bert". Il a étudié en caisson les effets sur l'être humain des variations de la pression atmosphérique et de la pression d'oxygène, et a ainsi détaillé les effets de l' hypoxie et de l'hyperoxie. Cet accident se déroule le plus généralement en trois phases :

    1. Phase tonique : de 30 secondes à 2 min, pendant laquelle surviennent des contractions musculaires généralisées, un arrêt ventilatoire éventuel et/ou une perte de connaissance. Dans ce dernier cas, la glotte de la victime se bloque par raidissement. Il ne faut dès lors surtout pas remonter la victime avant qu'elle ait repris conscience, sous peine de l'exposer à une surpression pulmonaire.
    2. Phase clonique : de 2 à 3 minutes, pendant laquelle ont lieu des convulsions ainsi qu'une ventilation irrégulière. On peut alors remonter la victime en restant particulièrement vigilant sur son expiration.
    3. Phase post-convulsive : de 5 à 30 minutes avec un relâchement musculaire, une reprise progressive de la conscience, des signes de confusion, voire d'agitation.
      Ces 3 phases perdureront tant que la Ppo2 ne sera pas ramenée à une pression correcte.
    Égalisation

    Voir Manœuvre d'équilibrage

    Embolie

    Une embolie est le largage de matériel (appelé "embole") dans la circulation sanguine. Le risque est l'obstruction d'une artère périphérique ou pulmonaire provoquant une ischémie. Le siège de cette ischémie varie en fonction du réseau vasculaire atteint. Par abus de langage, l'embolie pulmonaire est nommée "embolie" car la majorité des caillots se forment dans les veines et se déplacent, après être passés par le cœur, jusqu'aux artères pulmonaires.

    Embolie gazeuse

    Une embolie gazeuse est une situation pathologique caractérisée par la présence de bulles de gaz dans la circulation sanguine. Elle peut être secondaire à une intervention médicale ou survenir au décours de la plongée sous-marine. Rare et potentiellement grave, l'embolie gazeuse s'exprime par des symptômes qui dépendent des vaisseaux sanguins concernés. Le traitement repose surtout sur l'oxygénothérapie hyperbare.

    L'accident de désaturation survient en cas de non-respect des procédures de désaturation, et en fonction de facteurs favorisants individuels et environnementaux. L'embolie gazeuse se forme suite à la désaturation brutale des différents tissus de l'organisme, qui ont préalablement accumulé du gaz dissous en quantité directement en rapport avec la quantité de gaz dissous dans le sang. Ces gaz forment alors des bulles qui s'évacuent dans le circuit veineux. Le barotraumatisme pulmonaire survient à la faveur d'une remontée rapide, d'un accès de panique, d'un blocage de détendeur ou d'une inhalation d'eau, et il est favorisé par les maladies bronchiques obstructives comme l'asthme par exemple. L'embolie gazeuse se forme suite à la déchirure des alvéoles pulmonaires en rapport avec une augmentation de volume du gaz présent dans les voies respiratoires. Des bulles de gaz se forment alors dans la circulation pulmonaire et rejoignent le circuit artériel.

    Embolie pulmonaire

    On parle d’embolie pulmonaire lorsqu'un caillot, aussi appelé thrombus, circulant dans le sang va obstruer l'artère pulmonaire. C’est l'une des deux manifestations, avec la thrombose veineuse profonde, de la maladie thrombo-embolique. L'embolie pulmonaire est essentiellement secondaire à la migration d'un caillot formé au niveau du réseau veineux des membres inférieurs (phlébite).

    Embout

    L’embout est la partie du détendeur ou du tuba que l’on met en bouche. Généralement fabriqué en silicone (ou en caoutchouc pour les plus anciens modèles), sa forme ergonomique comprend une partie que l’on tient entre les dents (prémolaires) et une membrane qui se glisse entre les lèvres et les gencives assurant une étanchéité parfaite sans qu'il soit nécessaire de serrer les dents. Le maintient de l'embout se fait donc en toute décontraction

    Epave

    Dans le domaine maritime, une épave est ce qui reste d'un navire en mer (épave dérivante), sur le rivage ou au fond de la mer, après qu'il a été abandonné, qu'il s'est échoué ou a coulé, à la suite d'un "évènement de mer" (naufrage, avarie, collision, erreur de navigation, etc.) ou d'un sabordage. L'UNESCO évalue à 3 millions leur nombre total, mais dont à peine un millier seraient rentables économiquement.

    Équilibrage

    L’une des utilisations premières du gilet de stabilisation, comme son nom même l’indique, consiste dans l’effet d’équilibrage. Il permet d’avoir un poids quasiment nul dans l’eau, facilitant les mouvements et rendant la plongée plus légère. Il est donc important de savoir manipuler le direct system et la purge lente du gilet, afin de s’équilibrer tout au long de la plongée. L’admission d’air ainsi que la purge doivent donc être dosées avec douceur, notamment pour ne pas gaspiller d’air. En effet, votre gilet pas assez gonflé, vous fournirez plus d’efforts pour rester à niveau et utiliserez donc plus d’air, et inversement, trop gonflé, vous remonterez à la surface. L’équilibrage ne réside pas seulement dans le gilet, il se complète également par une bonne répartition du lestage ainsi qu'une bonne maîtrise de sa respiration et de la technique du "poumon-ballast"...

    ESA ou Emergency Swimming Ascent

    Voir RUC ou Remontée d'Urgence Contrôlée

    Essoufflement

    Au cours de la plongée vous pouvez avoir un essoufflement, cela arrive même aux plus expérimentés. L'essoufflement est dû à l'augmentation partielle de CO2 (gaz carbonique) dans le sang, en général à la suite d'un effort plus important, d'un manque de condition physique ou d'un stress. Cette augmentation de CO2 dans le sang engendre une accélération de la respiration. On respire vite et on expire donc pas assez, le CO2 n'est donc pas suffisamment éliminé, cela augmente le rythme respiratoire et ainsi de suite : c'est l'essoufflement qui peut devenir grave si on ne l'enraye pas. Dans ce cas, il faut arrêter de palmer, retrouver son calme et reprendre le contrôle de sa respiration en expirant plus longuement. Il faut immédiatement communiquer avec son compagnon de plongée à l'aide du signe prévu à cet effet. Puis avec lui, si l'essoufflement persiste, il faut remonter sans tarder pour faire chuter la pression partielle de CO2, (sans négliger les paliers évidemment).

    Voir Dyspnée

    Étale

    Période de la marée durant laquelle la mer (ou l'océan) cesse de monter ou de descendre et qui marque le renversement du mouvement de la marée. En fin de marée montante (flot), il s'agit de l'étale de marée haute. En fin de marée descendante (jusant), il s'agit de l'étale de marée basse. L'étale est un des meilleurs moments de la marée pour la plongée, notamment l'étale de marée haute durant laquelle la faune est très active avec de nombreux poissons de pleine eau.

    Étouffement

    Les voies aériennes permettent le passage de l'air de l'extérieur vers les poumons et inversement. Si ce passage est interrompu par un objet ou un aliment, l'oxygène n'atteint pas les poumons et la vie de la victime est immédiatement menacée

    Expiration

    Au contraire de l'inspiration, l'expiration est une phase passive de la respiration, induite par le relâchement des muscles inspirateurs. Les côtes s'abaissent tandis que le diaphragme remonte. L’air vicié est rejeté vers l’extérieur et la cage thoracique retrouve son volume initial. Dans le cas d’une expiration forcée, très courante en plongée pour chasser l’eau du tuba ou vaincre la résistance mécanique du détendeur, le phénomène devient alors actif car il s’agit de réaliser un effort expiratoire intense.

  • F

    FAST ou Fédération des Activités Subaquatiques de Tunisie

    La FAST est une fédération sportive tunisienne qui a reçu des autorités délégation pour la discipline des sports sous-marins (sauf pour la chasse sous-marine). La FAST est un membre de la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS) regroupant de nombreuses fédérations de par le monde. Néanmoins, la principale organisation américaine Professional Association of Diving Instructors (PADI), ne fait pas partie de la CMAS.

    Fenstop

    Le fenstop (appelé aussi dump valve) est une purge haute incorporée au tuyau annelé du direct-system (inflateur). En tirant sur le tuyau annelé on ouvre cette purge pour vider en partie l'air du gilet. Cette purge rapide n'équipe pas tous les inflateurs et reste controversée en raison de sa manipulation plus délicate qu'une purge basse et sa relative fragilité mécanique.

    FFESSM ou Fédération Française d’Études et de Sports Sous-Marins

    La FFESSM est une fédération sportive française qui a reçu du Ministère des sports délégation pour la discipline des sports sous-marins (sauf pour la chasse sous-marine). La FFESSM est un membre fondateur de la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS).

    Fil d'Ariane

    Un fil d'Ariane est, en plongée souterraine ou en plongée sur épave, le filin que le plongeur tire derrière lui afin de pouvoir retrouver la sortie au retour, surtout si la visibilité est médiocre ou nulle (particules en suspension dans l'eau). Il est bobiné sur un dévidoir. Le plongeur veille à l'attacher régulièrement à la paroi afin qu'il ne s'emmêle pas. Les parties reconnues de siphons sont généralement équipées de fil d'Ariane fixe que le plongeur n'a plus qu'à suivre pour franchir le siphon ou poursuivre son exploration. Le plongeur ne doit jamais lâcher le filin et, idéalement, celui-ci portera des marques régulières (indications de métrage, flèches, élastiques de chambre à air), indiquant clairement la direction de la sortie. Les conventions utilisées doivent permettre à un plongeur de retrouver le chemin de sortie au toucher seul, en absence totale de visibilité. Des techniques existent pour retrouver le fil au cas où le plongeur l'aurait perdu dans l'eau trouble (usage d'un dévidoir secondaire par le plongeur). Il est vivement conseillé de n'avoir qu'un seul fil principal par galerie et de nettoyer systématiquement les anciens fils et les débris de fils partiellement arrachés par les crues afin de ne pas s'y emmêler. En cas de branchement avec possibilité de boucles entre galeries, le plongeur doit être particulièrement vigilant au sens et à la direction de la sortie. L'équipement du plongeur doit être conçu et simplifié de façon à ne pas s'emmêler trop facilement avec le fil.

    Le nom provient de l’Ariane de la mythologie grecque, dont le fil sauva Thésée dans le Labyrinthe.

    Flottabilité

    En raison de la composition du corps (eau, graisse), de son volume et des cavités aériennes (poumons), le plongeur flotte à la surface de l'eau sous l'effet de la poussée d’Archimède qui est supérieure à son poids. Sa flottabilité est donc positive. Passé une certaine profondeur, son volume étant réduit par la pression (écrasement du néoprène et/ou du gilet de stabilisation, poumons pour le plongeur en plongée en apnée), la poussée d'Archimède est plus faible que son poids, sa flottabilité devient négative et il coule. La flottabilité du plongeur varie donc avec la profondeur. En plongée libre, il faut donc adapter son lestage pour que sa flottabilité ne soit pas "trop" négative aux profondeurs d'investigation afin de ne pas avoir de difficulté à remonter ou fournir trop d'effort. En plongée avec bouteille et gilet, il faut constamment adapter sa flottabilité avec le direct system (inflateur) ou par la technique du poumon ballast.

    Flottabilité positive

    L'objet remonte.

    Flottabilité négative

    L'objet coule.

    Flottabilité nulle ou neutre

    L'objet flotte entre deux eaux

    FOP ou Foramen Ovale Perméable

    Le Foramen Ovale Perméable est une anomalie de la cloison inter-auriculaire pouvant entraîner une communication entre les deux oreillettes du cœur. Cet orifice de la paroi séparant le cœur gauche du cœur droit présent chez l'embryon est normalement fermé chez l'adulte, mais une faiblesse de cette paroi existerait chez 25% à 30% des personnes sans conséquence dans la vie courante. En plongée le FOP peut poser problème puisque son ouverture accidentelle permettrait aux bulles silencieuses lors de la désaturation, donc lors de la remontée vers la surface et dans les heures qui suivent la remontée, de passer dans la circulation générale au risque de provoquer un accident de désaturation. Toutefois le nombre d'accidents de désaturation étant faible (3,5 pour 10.000 plongées) de nombreux plongeurs présentant un FOP sans le savoir plongent sans avoir de problème. Il est cependant recommander de prendre quelques précautions pour éviter les accidents puisque l'on ignore en général si l'on a ou pas cette faiblesse, parmi lesquelles :

    • Ne pas faire d'efforts violents ou exagérés en fin de remontée et dans les deux heures qui suivent la remontée.
    • Pendant la plongée éviter les Valsalvas trop forts ou trop longs.

    La découverte d'un FOP après un premier accident contre-indique la reprise de la plongée.

  • G

    Gaz

    Un gaz est un ensemble d'atomes ou de molécules très faiblement liés et quasi indépendants. Dans l’état gazeux, la matière n'a pas de forme propre ni de volume propre : un gaz tend à occuper tout le volume disponible. Cette phase constitue l'un des trois états dans lequel peut se trouver un corps pur, les autres étant les phases solide et liquide. Le passage de l'état liquide à l'état gazeux est appelé vaporisation. On qualifie alors le corps de vapeur (par exemple la vapeur d'eau).

    À basse pression, les gaz réels ont des propriétés semblables qui sont relativement bien décrites par le modèle du gaz parfait. La masse volumique d'un corps pur atteint son minimum à l'état gazeux. Elle décroît sous l'effet d'une baisse de pression (loi de Gay-Lussac et loi de Charles) ou d'une hausse de la température (on parle de dilatation des gaz). Les mouvements chaotiques des molécules qui composent le corps le rendent informe et lui permettent d'occuper entièrement l'espace clos qui le contient.

    Gaz inertes

    Les gaz inertes (diazote, mais aussi hélium, dihydrogène, argon, etc.), outre leur rôle évoqué dans l'accident de décompression, ont des propriétés narcotiques à partir d'une certaine pression partielle. Le pouvoir narcotique dépend de la nature du gaz : l'argon et le diazote sont très narcotiques, de même que le dihydrogène à en croire la Comex, l'hélium l'est beaucoup moins. La narcose à l'azote peut débuter dès 3,2 bars de pression partielle (soit 30 mètres de profondeur en respirant de l'air), et devient très dangereuse au-delà de 5,6 bars de pression partielle (60 mètres). Les réflexes s'amenuisent, l'esprit s'engourdit ; les facultés de jugement du plongeur sont altérées, au point de provoquer euphories, angoisses et comportements irraisonnés pouvant conduire à l'accident (on parle ainsi d'ivresse des profondeurs). C'est cette toxicité qui fixe la limite de pratique de la plongée à l'air à 60 mètres pour tous.

    À plus grande profondeur, la perte de connaissance survient inévitablement. La diminution de la pression partielle du gaz narcotique entraine immédiatement la disparition de ces symptômes, sans autres séquelles (un plongeur narcosé peut ainsi se soustraire aux symptômes simplement en remontant de quelques mètres). La narcose est un phénomène complexe encore mal connu qui dépend de la nature du gaz, de sa masse moléculaire et de sa solubilité dans les liquides. On soupçonne également le rôle du CO2. Les conséquences peuvent être très variables d'une plongée à l'autre.

    Gilet stabilisateur

    Un gilet stabilisateur est un équipement que les plongeurs utilisent pour se stabiliser dans l'eau et ne pas couler, autrement dit pour ne pas avoir à palmer constamment pour assurer leur sustentation en pleine eau. Le plus souvent, dans leur jargon, les plongeurs l'appellent stab. Le gilet de stabilisation a une double fonction principale :

    • Ajuster la flottabilité du plongeur durant la plongée en fonction de la profondeur et lui permettre notamment de contrôler sa remontée vers la surface.
    • Supporter la (ou les) bouteille(s) de plongée fixée(s) dans le dos du plongeur. Cette fonction est parfois remplie par un harnais indépendant.

    Le gonflage du gilet se fait à l'aide d'un direct system — un tuyau directement relié au premier étage du détendeur — actionné par un bouton de gonflage. Ce tuyau est généralement relié à un inflateur buccal permettant également le gonflage par la bouche mais qui est essentiellement utilisé pour purger le gilet (opération inverse du gonflage). Le gilet de stabilisation est aussi équipé de purges basses et parfois hautes, permettant un dégonflage et indépendantes du système de gonflage. La ou les poche(s) pouvant être remplie(s) d'air sont appelées "vessies".

    Gonflage

    L'air que nous respirons en plongée est un mélange d'air comprimé. Le chargement des bouteilles en air comprimé peut s'effectuer directement à partir d'un compresseur, par transvasement à partir d'une autre bouteille de grande capacité, ou par l'intermédiaire d'une bouteille "tampon" placée entre la rampe de chargement et le compresseur. Le gonflage des bouteilles doit être précis tant dans sa composition qu'en terme de pression. En effet, une des règles de sécurité est avant tout de respecter les pressions de service indiquées pour les appareils, compresseurs et bouteilles. Également, la pureté et la qualité de l'air chargé sont un autre élément primordial dans la plongée. Cela implique donc l'emploi d'un appareillage de production ou de stockage d'air comprimé dont la conception et la mise en oeuvre garantissent la pureté requise de l'air.

    Gradient

    Le liquide possède un état de saturation lorsqu’il est soumis à la pression d’un gaz, mais qu'il faut un certain temps d’exposition pour atteindre l’état de saturation. Ce temps dépend de différents facteurs dont notamment la différence entre la pression du gaz exercé à la surface du liquide et la tension du gaz dissous dans le liquide. On appelle cette différence le gradient de pression. Plus ce gradient est élevé, plus la vitesse de dissolution du gaz dans le liquide est grande. Puisque la tension du gaz dissous se rapproche de la pression extérieure, le gradient diminue et la vitesse de dissolution baisse. La vitesse de dissolution n’est donc pas constante. Elle baisse avec le temps plus on se rapproche de l’équilibre. Il en est de même pour la désaturation.

  • H

    Harnais

    Le harnais simple est le système de sangles qui permet de maintenir le scaphandre sur le plongeur lorsqu'il n'utilise pas un gilet. Il est formé de deux sangles larges fixées sur la bouteille, en haut sur le col de la bouteille, en bas sur un arceau prévu à cet effet. Plus généralement, le harnais est un ensemble de sanglages utilisé par le plongeur (les spéléo en particulier) pour accrocher les différents éléments et accessoires de son scaphandre (bouteilles, bouteille relais, etc). Il en existe de nombreux modèles, à plaque ou sans plaque, avec ou sans sous-cutale, souple où la plaque est remplacée par une toile. Le harnais s'utilise en association à une wing et a ses adeptes et détracteurs.

    hCCR ou Hybrid Closed Circuit Rebreather

    Recycleur à circuit fermé à gestion hybride.

    Héliair

    Héliair est un mélange respiratoire de plongée, aussi appelé communément "trimix du pauvre". C'est un trimix fabriqué à base d’hélium et d’air. Contrairement au trimix on n'a pas ajouté d'oxygène qui dans ce mélange n'est pas modulable. En effet, l'Héliair est fabriqué par remplissage d'hélium et complément d'air. Il y a deux raisons à l'utilisation de ce mélange qui sont plutôt d'ordre économique et pratique. En effet, la quantité d'oxygène étant peu élevée comparée à un nitrox ou un trimix, ce mélange ne nécessite pas de matériel spécifique dégraissé. De plus, il est plus facile à réaliser. Ce mélange est peu utilisé car les plongeurs ayant accès à l'hélium ont souvent accès à du matériel dégraissé et à de l'oxygène.

    Héliox

    L'héliox est un mélange gazeux d'hélium et d'oxygène utilisé en médecine ainsi que pour la plongée sous-marine en eaux profondes.

    Hélium

    C'est un gaz noble (ou gaz rare), pratiquement inerte, le premier de la série des gaz nobles dans le tableau périodique des éléments. Son point d'ébullition est le plus bas parmi les corps connus, et il n'existe sous forme solide qu'au-dessus d'une pression de 25 atm. L'Hélium est est un gaz utilisé pour la fabrication du Trimix ou Héliox.

    Houle

    La houle est un mouvement ondulatoire de la surface de la mer qui est formé par un champ de vent éloigné de la zone d'observation (vent lointain).

    Hydréliox

    L'Hydreliox est un mélange respiratoire utilisé en plongée sous-marine profonde. Il se compose d'hélium, d'oxygène et d'une petite part d'hydrogène. Ce mélange est utilisé principalement pour les plongées de recherches et d'études scientifiques au-delà de 130 m. Au-delà de cette profondeur, la respiration de l'heliox, mélange habituellement utilisé, provoque l'apparition du syndrome nerveux des hautes pressions (SNHP). Deux mélanges gazeux permettent de s'affranchir de ce problème : le trimix et l'hydreliox. Comme, le trimix, l'hydreliox contient de l'hélium et de l'oxygène, ainsi qu'un troisième gaz afin d'éviter le SNHP. Avec le trimix, ce troisième gaz est de l'azote, peu onéreux puisque présent dans l'air mais qui devient de plus en plus difficile à respirer lorsque l'on est exposé à de fortes pressions. Néanmoins, le pouvoir narcotique de ce gaz en limite son utilisation à grande profondeur.

    Hydrocution

    Une hydrocution est un choc thermique entre un être humain et un environnement aquatique. Elle provoque un arrêt cardio-ventilatoire qui entraîne généralement une perte de connaissance suivie d'une noyade si le sujet n'est pas sauvé rapidement. Ce terme dérive du mot électrocution lui-même dérivé du mot exécution. Lorsque la température corporelle est élevée (longue exposition au soleil, effort sportif, repas bien arrosé, les vaisseaux sanguins situés sous la peau sont dilatés (vasodilatation) et favorisent la circulation périphérique qui permet d'évacuer la chaleur. Le rythme cardiaque augmente également et permet d'accélérer ce refroidissement. Le corps se refroidit 25 fois plus vite dans l'eau que dans l’air du seul fait de la meilleure conduction dans l’eau par rapport à l’air. Lors d'une entrée brutale dans de l'eau froide, la température centrale baisse rapidement. Pour préserver cette température centrale, les vaisseaux au niveau des membres et de la peau se contractent rapidement (vasoconstriction), ce qui réduit les pertes caloriques. Ceci fait refluer le sang périphérique vers l'intérieur du corps, notamment vers le cœur, et provoque une augmentation de la pression artérielle. Pour lutter contre cette hypertension, le cœur se ralentit (action du système nerveux parasympathique). De ce fait, le cerveau va être moins bien irrigué, et le déficit d'approvisionnement en dioxygène qui s'ensuit provoque la perte de conscience. Cette syncope thermo-différentielle peut provoquer un arrêt cardio-respiratoire suivie d'une mort par noyade en 4 à 5 minutes, appelée submersion-inhibition, "noyade syncopale" ou "fausse noyade" (par opposition à la "noyade vraie" par asphyxie). Ce phénomène réflexe d'hydrocution s'accompagne d'une fermeture des sphincters, ce qui fait que peu d'eau entre dans les voies aériennes supérieures. Ainsi, la blancheur cireuse des noyés par submersion-inhibition (appelés "noyés blancs") s'oppose à la cyanose marquée sur le visage (avec les conjonctives hyperhémiées) et le corps des noyés par submersion-asphyxie (appelés "noyés bleus").

    Hydrox

    L'hydrox est un mélange gazeux (hydrogène-oxygène) utilisé en plongée sous-marine à très grande profondeur. Il permet de descendre à plusieurs centaines de mètres. Ce gaz permettrait de lutter notamment contre le SNHP, accident fréquent lors de plongées très profondes.

    Hypercapnie ou Hypercarbie

    L'hypercapnie est l'excès de dioxyde de carbone (CO2) dans les poumons, le sang, les tissus. L'hypercapnie peut être accidentelle due par exemple à la présence fortuite de CO2 dans l'air comprimé des bouteilles, cela est rare. Elle peut, c'est le cas le plus fréquent en plongée, être métabolique due par exemple à des efforts excessifs (nage dans le courant, manque d'entraînement, etc..) et/ou de mauvais échanges respiratoires : on inspire trop et on expire pas assez, le rythme respiratoire augmente. L'augmentation de CO2 peut entraîner un essoufflement qui à son tour ne fait qu'augmenter le taux de CO2, c'est un cercle vicieux qui peut conduire à des accidents graves. Pour lutter contre l'hypercapnie et l'essoufflement naissant, il faut expirer fortement à chaque cycle respiratoire et inspirer normalement jusqu'à retrouver son calme et une ventilation convenablement rythmée.

    Hyperoxie ou Toxicité à l'oxygène

    L'hyperoxie est due à un excès d'apport en oxygène et notamment à des fractions inspirées d'O2 anormalement élevées (très supérieures à 21 pour cent - pO2 habituelle) et prolongées, telles que celles utilisées en secours d'urgence, en réanimation médicale ou en plongée professionnelle. Une hyperoxie prolongée peut entraîner des conséquences sérieuses sur l'organisme.

    Notre organisme tolère une pression partielle d'oxygène inspiré comprise entre 170 et 500 hPa (la pression partielle atmosphérique d'oxygène étant de 210 hPa au niveau de la mer), mais il peut supporter des pressions supérieures sur de courtes durées. Lorsque la pression partielle inspirée dépasse 500 hPa, on parle alors d'hyperoxie. L'effet nocif de l'oxygène provient des propriétés chimiques de l'anion superoxyde O2.-, porteur d'un électron célibataire, et constituant de ce fait un radical libre. L'accumulation de radicaux libres (anion superoxyde ou autres), chimiquement très réactifs, est susceptible d'entraîner une altération des membranes cellulaires : de la cellule elle-même ou de ses organites, notamment de la mitochondrie. Dans des conditions physiologiques les radicaux libres peuvent être neutralisés par les composés anti-oxydants (vitamines ou autres), mais en grande quantité leur action entraînera un stress oxydatif plus ou moins marqué et par le fait des destructions cellulaires.

    Il y a deux effets possibles de l'hyperoxie : l'effet Lorrain Smith et l'effet Paul Bert.

    Hyperpression pulmonaire

    L'hyperpression pulmonaire est un accident de plongée dont la mise en évidence est assez récente. Il survient chez un plongeur en scaphandre déjà entré en décompression. Les poumons se comportent comme un filtre vis-à-vis des bulles d’azote, ils les retiennent lorsque le plongeur se trouve en surface et les laissent passer au cours de la plongée (application de la loi de Henry). Au cours de la remontée et lors du dégazage, ces bulles sont évacuées et de nouveau filtrées par les poumons en sens inverse. Une fois la remontée entamée, la loi de Mariotte entrant en jeu, les bulles augmentent de volume et se retrouvent piégées dans les tissus. Lorsque le plongeur provoque l’augmentation de la pression intra-pulmonaire et donc de la pression sanguine, il force le filtre pulmonaire, d’où la dénomination d’hyperpression pulmonaire. De grosses bulles d'azote franchissent alors le filtre et sont susceptibles de provoquer un accident embolique ; il s’agit le plus souvent d’un accident neurologique de type hémiplégie. Le risque d’augmentation de la pression pulmonaire peut provenir, au cours de la remontée (phase de désaturation) ou après la plongée, dans les cas suivants (non exhaustifs) :

    • redescente en apnée accompagnée d’une manœuvre de Valsalva
    • gonflage du gilet à la bouche
    • effort physique intense avec blocage respiratoire (remontée de l'ancre à la main, remontée sur le bateau avec charge lourde, port des blocs de plongée...)
    • mouchage
    • monter en altitude
    • prendre un avion
    • faire un massage

    Ne pas confondre avec la surpression pulmonaire, qui survient lors d'un blocage des voies aériennes pendant la remontée. L'hyperpression pulmonaire survient après la plongée.

    Hyperthermie

    L'hyperthermie est l'élévation locale ou générale de la température du corps au-dessus de la valeur normale (37 à 37,5 °C chez l'humain), en raison de l'accumulation de chaleur exogène. Elle peut résulter :

    • d'une exposition à la chaleur du Soleil : c'est l'"insolation".
    • d'une exposition à la chaleur ambiante (canicule, ambiance industrielle, incendie) : c'est le "coup de chaleur classique".
    • d'un effort intense avec une mauvaise évacuation de la chaleur (à cause d'une ambiance trop chaude et humide ou de vêtements trop isolants) : c'est le "coup de chaleur d'exercice" ou "d'effort".

    Chez l'être humain, il y a risque de décès au-delà de 41,5 °C (complications cérébrales irréversibles). Les symptômes d'un "coup de chaleur classique" sont généralement les suivants : étourdissements, nausées, vomissements, sudation excessive, maux de tête et, occasionnellement, de la somnolence. Pour ce qui est du "coup de chaleur d'exercice", les symptômes sont généralement les mêmes que pour le "coup de chaleur classique" mais, dans le cas présent, il est fréquent d'observer la perte de couleur dans le champ de vision,

    Hyperventilation

    L'hyperventilation ou accélération et amplification respiratoire est une ventilation non-physiologique, c'est-à-dire avec modification des pressions partielles normales des gaz sanguins. L'hyperventilation provoque une diminution de la pression partielle de dioxyde de carbone dans les poumons (et par conséquent dans le sang artériel) et une modification du pH sanguin (alcalose respiratoire).

    En apnée, elle est utilisée pour réduire le taux de dioxyde de carbone dans le sang (hypocapnie) sans pour autant augmenter notablement le taux d'oxygène (hyperoxie) Cette pratique peut être dangereuse car le système d'alarme du corps est faussé. En effet, le réflexe de respiration et l'envie de respirer sont basés sur le taux de CO2 dissous dans le sang. L'organisme a aussi un mécanisme de protection lié au taux d'O2 qui provoque une syncope si celui-ci est trop bas. Normalement, l'envie de respirer survient avant que le corps ne déclenche une syncope. L'hyperventilation fait augmenter le seuil du réflexe de respiration de sorte qu'il est atteint après le seuil de syncope.

    Hypocapnie

    L'hypocapnie est, en médecine, un symptôme se caractérisant par une diminution de la pression partielle de dioxyde de carbone dans le sang.

    Hypothermie

    On considère qu'un sujet est en état d'hypothermie lorsque sa température corporelle (mesurée au niveau de l'anus ou dans l'oreille) est inférieure ou égale à 35 degrés celcius. Il s'agit d'un état grave qui peut conduire à l'arrêt cardiaque. En plongée cet état est rarissime et ne se rencontre que dans des cas extrêmes où les plongeurs sont soumis à des conditions exceptionnelles (plongée spéléo, plongée professionnelle, jeunes enfants mal équipés).

    Hypoxémie

    L'hypoxémie est la diminution de la quantité d'oxygène transportée dans le sang. La pression partielle en O2 diminue (synonyme généralement d'un mauvais échange entre les alvéoles pulmonaires et les capillaires sanguins). On parle d'hypoxémie lorsque la pression partielle d'O2 chute en dessous de PaO2 < 80 mmHg. Une hypoxémie peut notamment conduire à une hypoxie ou à une tachycardie.

    Hypoxie

    L’hypoxie est la diminution de la quantité d’oxygène fournie à l’organisme par le sang par unité de temps, par exemple lors d’une apnée trop prolongée ou dans un cas de noyade. Elle se traduit dans un premier temps par une baisse des performances intellectuelles, une confusion mentale puis par une perte de connaissance. L’hypoxie se manifeste alors le plus souvent par de la cyanose et par des signes de douleur affectant les organes les plus sensibles, dont le cerveau et le myocarde notamment.

    En matière de plongée, l’hypoxie concerne en particulier les plongeurs professionnels qui utilisent des appareils à circuit fermé (ou semi-fermé) ainsi que les apnéistes. En effet, le phénomène d’hypoxie survient généralement lorsque la pression d'O2 est égale ou inférieure à 0,10 bar. En plongée avec appareil à circuit fermé (ou semi-fermé) fonctionnant à l'oxygène pur, l’absence de rinçage de l'appareil concourt à la diminution de la PpO2 entraînant une hypoxie. Aussi, dans le cas de certains plongeurs tek qui appauvrissent leur mélange en O2 pour descendre plus profond, les risques de faire une crise hypoxique ou une anoxie sont augmentés.

    En apnée, si le plongeur effectue des hyperventilations à répétition, la pression partielle de l'O2 peut être trop faible lors de la remontée. En effet, l'hyperventilation a pour conséquence de diminuer la pression partielle du CO2 et non d'augmenter la pression partielle de l'O2. La pression partielle du CO2 est alors insuffisante, en fin d'apnée, pour déclencher les chémorécepteurs artériels, responsables du déclenchement puis de la reprise spontanée des mouvements respiratoires. Pendant cette rallonge de temps, la pression partielle d'O2 a continué à diminuer surtout s'il y a eu travail musculaire. Parfois la pression partielle d'O2 lors de la remontée est si basse que le plongeur parcourt les derniers mètres à demi-conscient et qu'il ne peut réaliser des gestes aussi anodin que de souffler dans son tuba ou larguer sa ceinture de lest. Notons d'autre part qu'une succession d'apnées additionne les dettes d'O2 et concourt en fin de compte à l'hypoxie.

  • I

    IANTD ou International Association of Nitrox and Technical Divers

    L'International Association of Nitrox and Technical Divers est une association de certification de plongeurs techniques spécialisés dans l'utilisation du Nitrox, du Trimix et des recycleurs. Ces techniques et matériels permettent d'atteindre de plus grandes profondeurs afin de battre des records, explorer des grottes, des épaves. Cet organisme de certification très spécialisé est une des références mondiales et une agence pionnière dans la plongée technique.

    Dick Ruckowski, ancien chef de plongée à la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) aux États-Unis, a créé l'International Association of Nitrox Divers (IAND) en 1985 pour enseigner l'utilisation du nitrox aux plongeurs loisir. Ce programme a, dans ses débuts, été développé en partenariat avec la NOAA. En 1992 le nom a été changé en International Association of Nitrox and Technical Divers (IANTD). Le T a été ajouté lors de la fusion avec l'European Association of Technical Divers. Avant de fonder l'IAND, Dick Rutkowski travaillait pour le Dr Wells et était responsable de l'entraînement des plongeurs de la NOAA. En 1991, Tom Mount rejoint Dick et l'IANTD devient la première association à offrir des cursus de formation dans tous les domaines de la plongée technique (nitrox, plongées profondes à l'air, pénétration d'épaves et de grottes, trimix normoxique, trimix, recycleurs).

    Inflateur

    L'inflateur permet de gonfler ou de dégonfler le gilet de stabilisation. Il est formé d'un tuyau relié au détendeur (1er étage), d'une purge équipé d'un embout qui peut ainsi servir de détendeur de secours et d'un tuyau annelé relié au gilet, l'ensemble étant généralement fixé sur le côté gauche du gilet. L'embout est tourné vers le plongeur pour facilité l'accès rapide.
    L'inflateur fait donc office à la fois de direct system, de détendeur de secours et d'inflateur de gilet. Il équipe la plus part des gilets du marché. On peut respirer sur le détendeur tout en gonflant ou dégonflant le gilet voir même respirer l'air contenu dans le gilet.

    Insolation

    L'insolation est le résultat d’une exposition trop prolongée au soleil, sans protection et sans hydratation. Il faut néanmoins faire la différence entre une insolation et un coup de chaleur qui peut être causé par la chaleur ambiante (canicule, atmosphère surchauffée) ou par un effort intense dans un environnement trop chaud et humide.L’insolation se traduit par une élévation anormale de la température du corps (hyperthermie), associée à des maux de tête et une sensation de malaise. Elle peut s’accompagner d'une impression d’oppression thoracique, de tachycardie, mais aussi de nausées, de somnolence et de bourdonnements d'oreille. Dans un cas d’insolation, la température résiste aux médicaments habituels (aspirine et paracétamol), et, du fait du soleil et de la fièvre, les risques de déshydratation sont majorés.

    Inspiration

    Au cours du cycle respiratoire, l'inspiration est l'action consistant à aspirer l'air qui entre dans les poumons. Sous l'action des muscles inspirateurs, tous les diamètres de la cage thoracique vont augmenter, et son volume intérieur s'accroître. En créant une dépression dans les poumons l'air entre par les bronches. L'inspiration est un phénomène actif, au contraire de l'expiration, phénomène passif entrainé par la force de rappel des tissus des poumons et du thorax. En effet, lorsque les muscles se relâchent, la cage thoracique reprend sa position naturelle et l'air est expulsé.

    En plongée, l'air respiré est en équipression avec le milieu ambiant par l'intermédiaire du détendeur. Mais ce dernier entraîne toujours une certaine résistance ou du moins une inertie propre au mécanisme. A cela s'ajoute un "espace mort" dans lequel l'air n'est pas renouvelé ou insuffisamment. Ceci dit, avec un bon détendeur, bien réglé, il suffit d'une très légère dépression ou surpression pour amorcer l'admission ou l'expulsion de l'air. Avec une robinetterie dotée d'une réserve, lorsque la pression du bloc diminue, l'inspiration devient difficile et il faut actionner l'ouverture du mécanisme pour libérer l'air restant.

    Ivresse des profondeurs

    Voir Narcose à l'azote

  • J

    John Scott Haldane

    John Scott Haldane (1860-1936) était un physiologiste Irlandais connu pour ses travaux sur la respiration. En 1906, à la demande de la Royal Navy, il travaille sur les accidents de décompression afin de fournir un moyen de prévention. S'appuyant sur la Loi De Henry et les travaux de Paul Bert, il propose en 1908 des procédures de décompression pour la plongée à l'air et établit les premières tables de remontée par paliers que la Royal Navy utilisera jusqu'en 1958. Les hypothèses de Haldane sont encore à la base de nombreuses tables de plongée et du principe de base des algorithmes des ordinateurs de plongée actuels. On parle du modèle haldanien.

    Joint

    Le joint est une pièce de caoutchouc que l'on place entre deux parties rigides pour différentes raisons. Le joint peut prendre des formes très variées en fonction du but recherché. Le joint torique est largement utilisé dans le matériel de plongée et le matériel photographique sous-marin, pour assurer l'étanchéité des axes, des fermetures, etc... Lors du montage de la robinetterie sur la bouteille, on utilise un joint torique. Il est nommé ainsi car il s'agit d'un joint en forme de tore. L'étanchéité est réalisée par extrusion: a la mise sous pression, le joint se déforme et s'inserre dans l'interstice entre les deux pièces pour boucher cet espace.

    Jusant

    Il s'agit d'un terme maritime qui qualifie la période de la marée durant laquelle la mer (ou l'océan) descend. On parle donc de courant de jusant pour le courant créé par la marée descendante.

  • K

  • L

    Lâcher et reprise d'embout

    En plongée il faut savoir en toutes circonstances enlever et remettre son détendeur (ou son tuba) en bouche, et par conséquent savoir faire un lâcher et une reprise d'embout. Pour lâcher l'embout : prendre une inspiration normale, retirer le détendeur (ou le tuba) et se mettre en apnée. Pour reprendre l'embout : remettre l'embout en bouche sans inspirer puis souffler fort pour chasser l'eau du détendeur (ou du tuba) avant de reprendre une respiration normal. La reprise de l'embout du détendeur se fait parfois après expiration, dans ce cas, il faut faire fuser le détendeur avant de remettre l'embout en bouche

    Lampe de plongée

    Sous l'eau la lumière et les couleurs sont absorbées, l'utilité d'une lampe (on dit aussi torche sous-marine), même en plein jour, prend alors tout son sens pour révéler les merveilles subaquatiques. Cet accessoire devient indispensable pour une plongée de nuit ou en eau très sombre, non seulement pour voir, mais avant tout pour être vu. De nuit, on utilise sa lampe pour éclairer les signes conventionnels que l'on fait, mais il vaut mieux, pour éviter d'éblouir son partenaire, diriger le faisceau lumineux vers son ventre et non vers son visage. La lampe doit être étanche au moins à 60 mètres (les entrées d'eau qui causent la destruction des piles par court circuit sont fréquentes!). Sources lumineuses peu puissantes, les lampes présentent l'avantage d'être peu onéreuses, peu encombrantes et consomment peu d'énergie. Il en existe de nombreux modèles, avec une ou plusieurs ampoules halogènes, à piles ou à accus rechargeables, à contacts mécaniques ou magnétiques, etc. Les ampoules vont de 1 à 10 Watts et sont généralement alimentées par piles. Elles peuvent être un précieux soutien en cas de panne ou fin de batterie du phare, particulièrement en plongée de nuit. Les lampes plus puissantes sont appelées des phares, allant de 20 jusqu'à 1000 Watts.

    Lampe frontale

    Une lampe frontale est une source de lumière mobile semblable à une lampe de poche, qui se porte sur le devant de la tête. Cette position permet à son utilisateur de conserver les mains libres. Les lampes frontales ont d'abord été utilisées par les mineurs pour utiliser leurs outils plus aisément, avant d'être reconverties dans le domaine du loisir, et plus particulièrement de la spéléologie ou la plongée souterraine.

    Lest ou Lestage

    En plongée sous-marine et apnée, les plongeurs sont souvent obligés de se lester afin de pouvoir s'immerger correctement. La flottabilité naturelle du corps humain associée à celle du néoprène de la combinaison de plongée ont tendance à maintenir l'individu en surface. Le lestage, généralement constitué de plombs, d'une ceinture de plomb ou d'un baudrier de plomb, devra être suffisant pour que le plongeur puisse s'immerger sans difficulté ou tenir un palier de décompression à 3 mètres de profondeur sans effort.

    Loi de Boyle-Mariotte

    La loi de Boyle-Mariotte, souvent appelée loi de Boyle par les anglophones, loi de Mariotte ou loi de Boyle-Mariotte par les francophones, est l'une des lois de la thermodynamique constituant la loi des gaz parfaits. La loi de Boyle-Mariotte relie la pression et le volume d'un gaz parfait à température constante. On trace ainsi une courbe isotherme du gaz. Mariotte et Boyle ont constaté, à quelques pour cent près, que la courbe P = f(V) était proche d'une hyperbole équilatère en coordonnées dites de Clapeyron (P,V), soit PV = constante pour une température donnée constante. En d'autres termes, maintenir la température constante pendant une augmentation de pression d'un gaz exige une diminution de volume. Inversement, la réduction de la pression du gaz passe par une augmentation de volume. La valeur exacte de la constante n'a pas besoin d'être connue pour appliquer la loi entre deux volumes de gaz sous des pressions différentes, à la même température : P1 x V1 = P2 x V2

    La loi a été découverte à quelques années d'intervalle par l'Irlandais Robert Boyle (en 1662) et par le Français Edme Mariotte (en 1676). C'est Guillaume Amontons qui précisa en 1702 que cette loi n'est valable qu'à température constante et est plus précise aux basses pressions.

    Loi de Charles

    La loi de Charles est l'une des lois de la thermodynamique constituant la loi des gaz parfaits. La loi de Charles stipule qu'à pression P constante, le volume d'un gaz parfait est directement proportionnel à la température, soit, pour une même quantité de gaz dans deux états 1 et 2 à la même pression.

    Loi de Dalton

    La loi de Dalton, ou loi des pressions partielles, est une loi de thermodynamique concernant les mélanges de gaz parfaits. Elle est ainsi nommée en l'honneur du physicien britannique John Dalton, qui en a fait la découverte empirique en 1801. Cette loi stipule que la pression au sein d'un mélange de gaz parfaits est égale à la somme des pressions partielles de ses constituants. La pression exercée par un gaz sur les parois d'un récipient résulte des chocs des molécules sur cette paroi. Dans le cas d'un mélange gazeux, le phénomène est identique, chaque constituant du mélange agissant comme s'il était le seul. Partant de l'expérience de Bertholet , Dalton a établi les règles suivantes :

    • La pression exercée par un mélange gazeux est égale à la somme des pressions partielles de chacun des gaz constituant le mélange.
    • La pression partielle d'un gaz constituant d'un mélange correspond à la pression que ce gaz exercerait s'il occupait seul le volume occupé par le mélange.
    • La pression partielle d'un gaz constituant d'un mélange est égale au produit de la pression totale par le pourcentage du gaz dans le mélange.
    Loi de Gay-Lussac

    La loi de Gay-Lussac est l'une des lois de la thermodynamique constituant la loi des gaz parfaits. La loi de Gay-Lussac stipule qu'à volume V constant, la pression d'un gaz parfait est directement proportionnelle à la température, soit, pour une même quantité de gaz dans deux états 1 et 2 au même volume.

    Le nom de loi de Gay-Lussac est également donné à la loi de Charles reliant le volume et la température à pression constante. La loi de Charles a en effet été énoncée pour la première fois par Louis Joseph Gay-Lussac en 1802, mais avait été découverte par Jacques Charles dès 1787. On réservera le nom de loi de Charles à la relation entre volume et température à pression constante et le nom de loi de Gay-Lussac à la relation entre pression et température à volume constant.

    Loi de Henry

    La Loi de Henry, formulée en 1803 par William Henry, énonce : À température constante et à l'équilibre, la quantité de gaz dissous dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide.

    La concentration maximale d'un gaz en solution, en équilibre avec une atmosphère contenant ce gaz, est proportionnelle à la pression partielle de ce gaz en ce point. C’est-à-dire que si l'on est par exemple en un point où la pression est le double de la pression atmosphérique (c'est le cas dans l'eau à 10 m de profondeur), chaque gaz de l'air pourra se dissoudre 2 fois mieux qu'en surface. Ceci explique le problème des plongeurs : en profondeur, l'azote de l'air (que le plongeur stocke puisque les cellules ne consomment que l'oxygène) a tendance à se dissoudre dans l'organisme du plongeur (entre autres le sang). Si celui-ci remonte trop vite, l'azote dissous va avoir tendance à se dilater rapidement dans l'organisme, ce qui peut créer des bulles dans les vaisseaux sanguins et une mort par embolie gazeuse.

  • M

    Manoeuvre BTV ou Béance tubaire volontaire

    La béance tubaire volontaire (BTV) est une manœuvre d'équilibrage décrite par le docteur Georges Delonca et utilisée en plongée sous-marine, chasse sous-marine et apnée. Elle a pour but de ré-équilibrer les pressions entre l'oreille externe et l'oreille moyenne. Cette manœuvre est un mouvement volontairement exécuté qui nécessite d'avoir pris conscience de ses muscles afin de mobiliser les muscles péristaphylins qui vont commander l'ouverture des trompes d'Eustache. Il faut, soit provoquer un bâillement volontaire, soit exercer un mouvement de traction de la mâchoire afin d'ouvrir les conduits. Moins facile à exécuter que la manœuvre de Valsalva, la BTV est la méthode la plus douce pour "passer les oreilles". Néanmoins, tous les plongeurs ne peuvent pas réussir ce mouvement. Les otites répétées lors de l'enfance peuvent handicaper le plongeur à ce moment. Il sera alors nécessaire de pratiquer des exercices afin de ré-éduquer les muscles pour pouvoir effectuer cette manœuvre.

    Manoeuvre d'équilibrage

    Une manoeuvre d'équilibrage consiste à équilibrer la pression de l'air contenu dans les cavités aériennes de la tête et le milieu extérieur, principalement dans le domaine de la plongée sous-marine, mais aussi dans le milieu aérien.

    Lors de la descente, l'air contenu dans l'oreille moyenne d'un plongeur est en dépression par rapport au milieu ambiant, ce qui crée une déformation du tympan. Le plongeur doit alors volontairement insuffler de l'air dans son oreille moyenne via les trompes d'Eustache, afin d'équilibrer les pressions et ainsi éviter toute déchirure ou douleur. Cette manœuvre, si elle est mal exécutée, peut s'avérer traumatisante pour les tympans. C'est pourquoi elle doit être réalisée de manière précoce et fréquente lors de la descente en plongée. En revanche, les trompes d'Eustache sont ainsi faites qu'il n'est pas nécessaire de faire de manœuvre inverse à la remontée, l'équilibre se fait naturellement (l'air en surpression dans la caisse du tympan ouvre le conduit, ce qui facilite sa sortie). Sur terre, (sauf variation de pression brutale) cette manœuvre n'est pas nécessaire dans la mesure où les trompes d'Eustache s'ouvrent d'elles-mêmes toutes les 1 ou 2 minutes.

    Manoeuvre de Frenzel

    La manoeuvre de Frenzel est une manœuvre d'équilibrage utilisée en plongée sous-marine, chasse sous-marine et apnée. Elle a pour but de rééquilibrer les pressions entre l'oreille externe et l'oreille moyenne. Elle consiste, en projetant la base de la langue vers l'arrière et le haut, à propulser de l'air en direction des trompes d'Eustache afin de les ouvrir et provoquer ainsi l'équilibrage. Il faut, nez pincé, bouche ouverte et glotte fermée, placer la langue sur le palais en prononçant le son "KE". Ce mouvement crée ainsi une légère surpression. Si le pincement de nez est omis, cette manœuvre peut être réalisée sans les mains. Cette manœuvre a été initiée par les pilotes de chasse lors de la Seconde Guerre mondiale. Ils avaient souvent à effectuer des piqués avec de fortes variations de pression. Ayant les mains sur leur instruments de pilotage, ils ne pouvaient pas s'en servir pour pratiquer la manœuvre de Valsalva, ils mirent donc au point cette méthode.

    Manoeuvre de Toynbee

    La manoeuvre de Toynbee est une manœuvre d'équilibrage, inventée par le médecin Joseph Toynbee (1815-1866), parfois utilisée en plongée sous-marine. Elle a pour but de ré-équilibrer les pressions entre l'oreille externe et l'oreille moyenne. Par opposition aux autres manœuvres (Frenzel, Valsalva ou BTV), celle-ci est effectuée lors de la remontée. Au cas où, exceptionnellement, l'air ne puisse repasser de l'oreille moyenne vers la gorge au cours de la remontée, il peut être nécessaire d'utiliser cette méthode. Il faut alors se pincer le nez et effectuer un mouvement de déglutition tout en essayant d'inspirer par le nez afin de créer une dépression qui va attirer l'air au travers des trompes d'Eustache.

    Manoeuvre de Valsalva

    La manoeuvre de Valsalva, du nom de son inventeur Antonio Maria Valsalva, est une manœuvre d'équilibrage permettant d'équilibrer la pression entre l'oreille externe et l'oreille moyenne, par exemple lors d'une plongée sous-marine. Cette manœuvre consiste à rétablir de force l'équilibre entre la pression extérieure (pression de l'eau par exemple dans le cas d'un plongeur) et la pression intérieure de l'oreille moyenne en insufflant de l'air par le biais des trompes d'Eustache. Elle est relativement traumatisante pour les tissus et notamment les tympans. Il est donc recommandé d'éviter de l'effectuer de manière trop fréquente ou trop violente, surtout si on ne la maîtrise pas correctement. On risque un barotraumatisme important de l'oreille si l'on pratique la manœuvre de Valsalva pendant la remontée en plongée (il faudrait faire une manœuvre inverse, comme la manœuvre de Toynbee). De plus, la légère surpression pulmonaire exercée avec cette méthode d'équilibrage peut, chez certains plongeurs, provoquer une ouverture du foramen ovale perméable. Ceci a pour conséquence que du sang encore saturé en azote retourne directement dans le système sanguin et augmente le risque d'accident de décompression.

    Prendre sa respiration, se boucher le nez, fermer la bouche et faire monter la pression pulmonaire jusqu'à ce que les trompes d'Eustache s'ouvrent et que les tympans se rééquilibrent, produisant un petit claquement dans les oreilles. L'idéal est de ne pas se pincer le nez (création d'une pression supplémentaire), mais d'appliquer la pulpe de l'index sur une narine et la pulpe du pouce sur l'autre. Pendant la manœuvre, on peut faciliter l'ouverture des trompes d'Eustache en déglutissant (avalant sa salive) ou en mimant une déglutition. Cette méthode doit être utilisée de manière douce afin d'éviter les risques de coups de pistons qui seraient traumatisants pour l'oreille.

    Manomètre

    Le manomètre est un appareil de mesure de la pression. Il existe des manomètres de surface et des manomètres immergeables. Le manomètre permet de connaître, tout au long de la plongée, la pression d’air restant dans la bouteille et ainsi de surveiller sa consommation d'air et son autonomie. Le manomètre de plongée est relié à une sortie haute pression du premier étage du détendeur. Gradué de 0 à 300 bar il a la forme d'un cadran simple ou intégré dans une console.

    Marée

    La marée est la variation de la hauteur du niveau des mers et des océans, causée par l'effet conjugué des forces de gravitation dues à la Lune et au Soleil, et de la force d'inertie due à la révolution de la Terre autour du centre de gravité du système Terre-Lune.

    Masque de plongée

    Un masque de plongée est un équipement qui protège les yeux et le nez d'un plongeur tout en lui permettant de voir correctement sous l'eau. Les masques de plongée sont utilisés dans toutes sortes d'activités subaquatiques, comme la plongée sous-marine, la chasse sous-marine ou l'apnée.

    Masque faciale ou intégrale de plongée

    Un masque facial est un type de masque de plongée qui recouvre la totalité du visage associant ainsi masque facial et détendeur et parfois même, un système acoustique électronique permettant au nageur d'entendre et de se faire entendre malgré l'épaisseur du masque et l'eau. L'autre avantage est que les masques de plongée intégraux offrent plus de sécurité et de confort au nageur que divers accessoires indépendants en garantissant une étanchéité parfaite au niveau du visage, même à de très fortes pressions, et un apport d'oxygène mieux maîtrisé (notamment au niveau du nez) qu'avec un détendeur indépendant.

    MCCR ou Manual Closed Circuit Rebreather

    Recycleur à circuit fermé à gestion manuelle.

    Mélanges gazeux

    En plongée sous-marine, le mélange gazeux désigne le mélange respiré par le plongeur. Il peut être de l'air, du nitrox, de l'oxygène pur mais aussi Héliair, Hydrox, Trimix, Héliox, Hydreliox. Outre l'air, on relève deux catégories de mélanges respiratoires :

    • Les mélanges suroxygénés sont enrichi à l'oxygène. Leurs raison d'être est de limiter voir, parfois de supprimer le nombre et la durée des paliers de décompression imposés aux plongeurs. Ces mélanges respiratoires constitué d'oxygène et d'azote, dans des proportions variables selon les profils de plongée envisagés, sont appelés nitrox.
    • Les mélanges sous-oxygénés tels que les Hydrox, Trimix, Héliox, Hydreliox sont appauvris en oxygène, ils ont pour but de permettre des plongées plus profondes que celles permises lorsque l'on respire de l'air comprimé. Ils sont parfois appelés "mélanges fonds" car seulement respirables dans des fourchettes de profondeurs biens précises. Leur pauvreté en oxygène ne permettant pas qu'ils soient respirés à la pression atmosphérique.
    Mille nautique ou Mille marin

    Le mille marin est une unité de mesure de distance, située en dehors du système international d'unités, utilisée en navigation maritime et aérienne, valant 1 852 mètres. Sa valeur proche de la longueur d'un arc à la surface de la Terre correspondant à une minute d'angle en latitude est d'une utilisation pratique lorsque la position d'un avion ou d'un navire est exprimée en degrés et minutes.

    MOD ou Maximum Operating Depth

    Le terme MOD (Maximum Opérating Depth) utilisé dans le jargon des plongeurs tek désigne la profondeur maximale à laquelle on peut respirer un gaz.

    Modèles de décompression

    Un modèle de décompression est une représentation simplifiée des phénomènes physiologiques liées à la dissolution des gaz dans l'organisme du plongeur en immersion et notamment à la désaturation de ces gaz à la remontée. Modéliser ces phénomènes complexes permet d'établir des protocoles de plongée afin d'éviter les accidents de décompression. A partir de ces modèles il est possible d'élaborer des tables de décompression (tables de plongée) ou des algorithmes pour les ordinateurs de plongée.

    Le modèle haldanien repose sur 4 hypothèses principales faites par John Scott Haldane à la suite de ses expérimentations :

    1. L'équilibre des pressions au niveau alvéolaire est instantané
    2. L'équilibre des pressions au niveau des tissus est instantané
    3. Le corps humain est représenté par 5 régions anatomiques fictives , appelées compartiments, caractérisés par leurs périodes
    4. La charge et la décharge sont symétriques, c'est à dire que la phase d'élimination de l'azote est strictement inverse de la phase d'absorption
    Modèle Haldanien

    Le modèle de Haldane est qualifié de modèle mathématique et de modèle par perfusion en raison de ses considérations reposant sur la loi de Henry. Bien que très simplifié au regard des phénomènes physiologiques, il est remarquablement satisfaisant pour des plongée simples, mais n'évite pas les accidents pour les plongées profondes ou les plongées successives. Depuis, d'autres modèles de décompression ont été élaborés, soit en améliorant le modèle haldanien, soit en recherchant des approches nouvelles afin de mieux prendre en compte les phénomènes physiologiques et mieux répondre à la sécurité des différents profils de plongée. Parmi les modèles haldaniens ou dérivés du modèle haldanien, citons :

    • celui de l'US Navy (1957) qui ajoute au modèle hadanien un 6ième compartiment et des seuils de sursaturation critique par compartiments.
    • celui de Workman, établi en 1965, qui prend en compte pour chaque compartiment des seuils de sursaturation critique en fonction de la profondeur et permet ainsi de réaliser des tables pour les plongées longues et profondes.
    • celui de Bühlmann, établi en 1983, améliorant le modèle de Workman en ajoutant la prise en compte de la pression absolue et la composition de l'air alvéolaire. Ce modèle est utilisé pour les algorithmes de nombreux ordinateurs.
    • celui des tables MN90 qui prend en compte 12 compartiments ayant chacun un seuil de sursaturation critique propre. Ce modèle a été élaboré par la Marine Nationale en 1990, d'où l'appellation MN90.
    • celui de la COMEX, établi en 1992, répondant aux besoins des travailleurs hyperbares avec les tables MT92.
    Modèle non-Haldanien
    • Le modèle par diffusion prenant en compte la résistance mécanique des tissus lors des phases d'absorption et d'élimination de l'azote d'un seul compartiment. Les tables du British Sub Aqua Club repose sur sur ce modèle.
    • Le modèle avec compartiment en série prenant en compte les échange de gaz entre compartiments utilisé dans les tables DCIEM au Canada.
    • Le modèle RGBM élaboré par le Dr Bruce Wienke qui prend en compte les noyaux gazeux, ces bulles microscopiques qui provoquent la formation de bulles lors de la désaturation. Ce modèle est repris sur certains ordinateurs de plongée.
    Moniteur de plongée

    Titre généralement utilisé en France pour désigner un instructeur de plongée.

    Voir Instructeur de plongée

    Monopalme

    Une monopalme est un type de palme utilisée en nage avec palmes, en apnée et parfois en plongée. Elle comprend une surface unique, la voilure, sur laquelle sont fixés deux chaussons, un pour chaque pied. Ces chaussons sont plus ou moins inclinés par rapport à la voilure afin d'obtenir une amplitude de nage optimale.

    Montre de plongée

    Une montre de plongée est une montre conçue pour la plongée sous-marine qui a comme caractéristique une étanchéité supérieure à dix atm, l'équivalent de 100 mètres. La montre de plongée typique a une étanchéité d'environ 200 ou 300 mètres, bien que la technologie moderne permette la construction de montres de plongée qui peuvent aller à une profondeur bien plus grande.

  • N

    Narcose à l'azote

    La narcose à l'azote, aussi nommée ivresse des profondeurs, est due à l'excès d'azote et agit sur le système nerveux en entraînant des troubles du comportement. Cet effet a été découvert en 1930 par Hill et Mac Leod. D'autres gaz ont également un effet narcotique : le xénon, le krypton et l'argon. D'autres gaz ont peu ou pas d'effets narcotiques et sont employés dans ce cadre en plongée sous-marine : il s'agit essentiellement de l'hélium. L'ivresse des profondeurs doit être distinguée du syndrome nerveux des hautes pressions provoquant des troubles du comportement à de grandes profondeurs (supérieure à 100 m) malgré l'absence de gaz à effet narcotique.

    Une grande partie des narcoses surviennent lors de la plongée profonde. Elle débute vers 30 mètres pour certains et devient systématique à partir de 60 mètres1. La pression environnante augmentant, la pression partielle de l'azote augmente en application de la loi de Dalton. La narcose entraîne des troubles du comportement qui diffèrent d'un individu à l'autre. La sensibilité par rapport à la narcose n'est pas la même pour tout le monde, ni la même d'un jour sur l'autre.

    Lorsque l'on plonge à l'air comprimé, celui-ci est composé des mêmes gaz que l'on respire à tout instant en surface, à savoir (pour simplifier) un mélange d'oxygène (21 %) et d'azote (79 %). Les inconvénients de l'azote au delà d'une certaine pression sont sa propriété narcotique et son poids qui en fait un gaz "lourd" à respirer. Pour pallier ces deux défauts, on le remplace par un gaz plus léger, moins narcotique, non métabolisable, dans le cas présent : l'hélium. L'inconvénient est qu'il coûte cher (bien plus que l'air qui n'a que le coût de sa compression). De plus, à partir de pressions importantes (atteintes en plongée professionnelle ou technique), l'hélium lui-même devient toxique, provoquant le syndrome nerveux des hautes pressions (SNHP). Les plongeurs profonds utilisent donc plus souvent un trimix constitué d'hélium, d'azote et d'oxygène : une faible proportion d'azote permet de retarder l'apparition du SNHP sans entraîner de toxicité narcotique notable.

    Narguilé

    Le narguilé est un tuyau moyenne pression dont la longueur, de 6 à 40m, permet de relier le détendeur au mode d'alimentation en air (bouteille ou compresseur) resté en surface, sur le bateau de plongée en général. Par extension le narguilé désigne l'ensemble des éléments de liaison reliant le plongeur ou le scaphandrier à son alimentation principale et le mode d'alimentation en air (bouteille ou compresseur). Le narguilé est surtout utilisé en plongée professionnelle, que ce soit pour des travaux sous-marins ou pour de la pêche lorsqu'elle est autorisée en plongée.

    NAUI ou National Association of Underwater Instructor

    La National Association of Underwater Instructors est une association à but non lucratif qui a pour but de former des plongeurs autonomes. La NAUI a été fondée par Al Tillman et Bev Morgan en 1959. En août 1960, le premier cursus de formation d'instructeur NAUI se tenait l'hôtel Shamrock Hilton de Houston. Il y avait 72 candidats. Un peu moins d'un an plus tard, en octobre 1961, la NAUI était reconnue comme une association d'éducation à but non lucratif par l'État de Californie. Al Tillman en fut le premier président et Neal Hess, le secrétaire général. Parmi les autres membres du conseil d'administration, on peut noter la présence de John C. Jones de la Croix-Rouge ainsi que Garry Howland de l'US Air Force. La NAUI internationale reste la plus vieille association à but non lucratif de formation à la plongée sous-marine, organisée pour aider et promouvoir la sécurité dans la plongée par l'éducation.

    Néoprène

    Le Néoprène est le nom de marque sous lequel la compagnie Du Pont de Nemours introduit dans l'industrie du caoutchouc en 1931 une famille de caoutchouc à base de polychloroprène. C'est le premier caoutchouc synthétique. Il résiste mieux à l'ozone, aux hydrocarbures (huiles aliphatiques, essence) et aux intempéries (à l'eau de mer…) que les caoutchoucs généraux. Le Néoprène sert à faire des gants, des tubes et des joints étanches résistants aux carburants, et aussi des combinaisons pour les sports en eau vive car cette matière permet une meilleure flottabilité de la personne, et même s'il n'est pas imperméable à 100 %, il permet de leur tenir chaud.

    Chloroprène.
    Le Néoprène est un polymère fabriqué à partir du monomère chloroprène

    Nitrox

    En plongée sous-marine, le nitrox désigne un mélange d'air suroxygéné, c'est-à-dire dont le pourcentage d'oxygène dépasse 21%. Le terme nitrox est la contraction des noms anglais nitrogen et oxygen désignant respectivement le diazote et le dioxygène. Un nitrox est défini par la teneur en oxygène du mélange ; l'air que l'on respire à la surface contient 21% d'oxygène : il peut être qualifié de nitrox 21. Les nitrox principalement utilisés par les plongeurs sont les nitrox 32 et 36, parfois appelés Nitrox I et II. Leur prédominance est due à des raisons historiques. Le premier grand utilisateur du nitrox fut la NOAA, qui pour ses besoins particuliers utilisa ces 2 compositions, créa des tables de décompression idoines et édita un manuel les recommandant. Cependant, ils peuvent aller jusqu'à 100% (auquel cas il s'agit d'oxygène pur). On désigne également le nitrox par les termes EAN et EANx pour l'acronyme Enriched Air Nitrox.

    L'utilisation de ce gaz a pour avantage d'augmenter le temps et la sécurité en plongée ; en effet, le plongeur est alors moins saturé en azote et nécessite moins de paliers de décompression que pour une plongée équivalente à l'air. Il existe des preuves anecdotiques que l'utilisation de nitrox réduirait la fatigue post-plongée, en particulier chez les plongeurs plus âgés ou obèses, mais la seule étude connue en double-aveugle n'a montré aucune réduction statistiquement significative de la fatigue signalée. L'inconvénient de ces plongées à l'air suroxygéné est qu'elles sont plus limitées en profondeur car une pression partielle d'oxygène supérieure à 1,6 bar peut être mortelle (effet Paul Bert). Par ailleurs, en France, la règlementation limite la pression partielle d'oxygène à un maximum de 1,6 bar. L'autre risque de la plongée au nitrox est la toxicité pulmonaire (effet Lorrain Smith), provoquée par une exposition prolongée des poumons à une PpO2 supérieure à 0,5 bar. Elle concerne généralement peu la plongée loisir mais pourrait être prise en considération lors de plongées répétées au nitrox, exposant plusieurs fois les poumons à une pression partielle parfois très supérieure à la normale.

    NOAA ou National Oceanographic and Atmospheric Administration

    La National Oceanic and Atmospheric Administration (en abrégé NOAA), en français l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique, est l'agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère. La NOAA fut fondée le 3 octobre 1970 à la suite d'une proposition du président Richard Nixon dans le but de créer un service national "…afin de mieux protéger la vie et la propriété des catastrophes naturelles… de mieux comprendre l'environnement… (et) pour l'exploration et le développement vers une utilisation intelligente des ressources marines". La NOAA fut créée par le Congrès des États-Unis comme un service au sein du Département du Commerce des États-Unis, via le plan de réorganisation no 4 de 1970. Elle regroupait alors trois agences déjà existantes et fort anciennes du gouvernement américain, soit le United States Coast and Geodetic Survey, fondé en 1807, le National Weather Service, fondé en 1870, et le Bureau of Commercial Fisheries, fondé en 1871. Elle remplaçait ainsi l’Environmental Science Services Administration, créée en 1965 comme un début de regroupement des services environnementaux.

    Nœud nautique

    En navigation, le nœud (symbole nd ou kn1), est une unité de mesure de vitesse de 1 mille marin à l’heure (soit 1 nœud=1 852 m/h).

    Noyade

    Selon l'Organisation mondiale de la santé, la noyade est une insuffisance respiratoire résultant de la submersion ou de l'immersion en milieu liquide. Une chute dans l'eau sans conséquence respiratoire n'est donc pas considérée comme une noyade. Cependant, pour certains, le terme "noyade" est réservé au décès résultant d'une telle situation.

  • O

    Octopus

    Le terme "octopus" est utilisé dans la terminologie du matériel plongée pour désigner les doubles détendeurs. Il s'agit en fait d'un deuxième étage supplémentaire ajouté au détendeur principal, soit un détendeur de secours qui garantit la sécurité du plongeur en toute circonstance

    OEA ou Oxygen Enriched Air

    Voir Nitrox

    Ordinateur de plongée

    Un ordinateur de plongée permet d'optimiser son temps de plongée en calculant automatiquement la décompression à réaliser par le plongeur. Le calcul de décompression par les tables de décompression (MN90, PADI, etc.) consiste à modéliser une plongée "rectangulaire". C’est-à-dire que les tables considèrent qu'entre le moment où le plongeur a entamé sa descente et le moment où il va entamer sa remontée, il est resté à la profondeur maximale atteinte sur l'intervalle. Certaines tables ainsi que certaines méthodes officieuses permettent de modéliser une plongée avec plusieurs tranches de temps d'au moins une minute. L'ordinateur de plongée, au contraire, va découper la plongée en tranches de temps d'au plus 30 secondes et, pour chacune des tranches, déterminer via le modèle mathématique implémenté, le taux d'azote (et d’hélium dans le cadre de plongée au trimix) dans les différents types de tissus du corps. En fonction de ces valeurs, il actualise continuellement un profil de décompression.

    Oreille

    L'oreille est l'organe qui sert à capter le son et est donc le siège du sens de l'ouïe, mais elle joue également un rôle important dans l'équilibre1. Dans le langage courant, ce mot fait souvent référence à sa partie extérieure bien visible, le pavillon. Il s'applique aussi au système entier, l'appareil auditif, aussi bien externe qu'interne, qui effectue la collection et la compréhension des sons. Seuls les vertébrés ont des oreilles, toutefois de nombreux invertébrés sont capables de percevoir les sons en faisant appel à d'autres sens.

    Oreille externe

    L'oreille externe comprend deux segments: le pavillon et le conduit auditif externe. Le pavillon est une lame plissée sur elle-même en divers sens, ovalaire à grosse extrémité supérieure en ayant dans son ensemble la forme d'un pavillon de cornet acoustique. Le pavillon possède un squelette fait de cartilage élastique lui permettant de reprendre sa position normale après une déformation. À ce niveau il n'existe pas de tissu cellulaire sous-cutané. La partie inférieure du pavillon est représentée par le lobe de l'oreille dont la partie centrale est adipeuse, peu innervée et richement vascularisée. Le conduit auditif externe a la forme d'une corne acoustique diminuant de diamètre à mesure que l'on se rapproche vers le fond c'est-à-dire le tympan. Ses deux-tiers externes ont un squelette cartilagineux alors que son tiers interne est creusé dans l'os temporal. La partie externe est revêtue d'une peau dotée de nombreux pores et de glandes sébacés, ainsi que des glandes sudoripares apocrines (les glandes cérumineuses) qui fabriquent un liquide protéique et glucolipidique, pigmenté et visqueux, le cérumen.

    Oreille interne

    L'oreille interne contient non seulement l'organe de l'ouïe, mais aussi le vestibule et les canaux semi-circulaires, organe de l'équilibre, responsable de la perception de la position angulaire de la tête et de son accélération. Les mouvements de l'étrier sont transmis à la cochlée via la fenêtre ovale et le vestibule. La cochlée est un organe creux rempli d'un liquide appelé endolymphe. Elle est tapissée de cellules ciliées, des cellules sensorielles non renouvelables coiffées de structures filamenteuses, les stéréocils. Ces cellules sont disposées le long d'une membrane (la membrane basilaire) qui vient diviser la cochlée en deux chambres. L'ensemble des cellules ciliées et des membranes qui leur sont adjointes constitue l'organe de Corti. La membrane basilaire et les cellules ciliées qu'elle porte sont mises en mouvement par les vibrations transmises au travers de l'oreille médiane. Le long de la cochlée, chaque cellule répond préférentiellement à une certaine fréquence, pour permettre au cerveau de différencier la hauteur des sons. Ainsi, les cellules ciliées les plus proches de la base de la cochlée (fenêtre ovale, au plus près de l'oreille médiane) répondent préférentiellement aux aigus. Celles situées en son apex (dernier tour de la cochlée) répondent au contraire aux basses fréquences. Ce sont les cellules ciliées qui font la transduction mécanoélectrique : elles transforment un mouvement de leur cils en signal nerveux par le nerf auditif, qui va être interprété par le cerveau comme un son de la hauteur tonale correspondant au groupe de cellules excitées. L'appareil vestibulaire postérieur se constitue de trois canaux semi-circulaires, disposés orthogonalement dans les trois plans. Ils sont remplis de la même endolymphe que la cochlée. Lorsque l'oreille est soumise à un mouvement, l'inertie de ce liquide rend ce mouvement détectable par des cellules ciliées, tout à fait similaires à celles de la cochlée. La disposition des trois canaux en trois plans orthogonaux permet de détecter la position angulaire de la tête dans toutes les directions possibles.

    Oreille moyenne

    L'oreille moyenne comprend le tympan ainsi que les osselets (la "chaîne ossiculaire"), trois très petits os. Ils s'appellent respectivement de dehors en dedans : le marteau, l'enclume, et l'étrier. Ces noms proviennent de leurs formes caractéristiques. Le marteau et l'enclume forment une articulation peu flexible appelée "bloc incudo-maléaire". Les sons sont le résultat de vibrations de l'air dans le conduit auditif qui ont pour effet de faire vibrer le tympan. Ces vibrations seront ensuite transmises le long de la chaîne ossiculaire, puis à l'oreille interne via la fenêtre ovale. La conception qui domine actuellement sur la propagation des vibrations dans l'oreille moyenne est celle de Khana et Tonndorf, élaborée en 1972 : schématiquement, les lignes des zones concentriques d'iso-amplitude de certaines fréquences sont parallèles au manche du marteau, avec, pour la membrane du tympan, des zones de vibration plus amples que pour ce manche. Puisque l'oreille moyenne est creuse, un environnement de haute pression (comme l'eau) poserait le risque de crever le tympan. Pallier ce risque est la fonction des trompes d'Eustache. Descendantes évolutionnaires des ouïes respiratoires des poissons, ces trompes relient l'oreille moyenne aux fosses nasales afin d'assurer une équipression de part et d'autre du tympan.

    OW ou Open Water

    Voir Plongée en milieu naturel

    OWSI ou Open Water Scuba Instructor

    Voir Instructeur

    Oxygène

    Voir Dioxygène

    Oxygénothérapie

    L'oxygénothérapie consite à apporter artificiellement de l'oxygène dans les poumons d'un malade de manière à rétablir ou à maintenir un taux normal d'oxygène dans le sang. Cela entraîne une augmentation de la pression partielle en oxygène dans les alvéoles et les artères capillaires pulmonaires, d'où une augmentation de la pression d'oxygène dans le sang artériel.

    L'oxygénothérapie hyperbare ou OHB

    L'oxygénothérapie hyperbare où l'oxygène est administrée à une pression supérieure à la pression atmosphérique, en caisson hyperbare. L'oxygène dissout dans le sang étant augmenté agit sur les tissus de plusieurs manières. Ses principaux effets sont notamment :

    • action anti-infectieuse directe ou indirecte
    • effets circulatoires
    • effets sur la cicatrisation

    Cette méthode thérapeutique est largement utilisée en dehors du traitement des accidents de plongée (Voir source ci-dessous).

    L'oxygénothérapie normabare

    L'oxygénothérapie normabare où l'oxygène est administrée à la pression atmosphérique à l'aide d'un matériel composée d'une bouteille à oxygène, d'un ballon insufflateur (BAVU), d'un ballon réservoir et d'un masque. L'oxygénothérapie normabare est notamment utilisée dans les premiers secours. Ce matériel organisé dans une valise transportable fait partie du matériel obligatoire dans les clubs de plongée, sur le bateau de plongée, lors de stages et dans toute manifestation qui organise des plongées.

  • P

    PADI or Professional Association of Diving Instructors

    La PADI (Professional Association of Diving Instructors) est la plus grande organisation internationale de formation à la plongée sous-marine de loisir. Elle est d'origine américaine. En 1966, Ralph D. Erickson et John Cronin fondent l'organisation de formation de plongeur PADI. Erickson en devient alors le premier président. PADI commercialise une large palette de cours, allant de ceux destinés aux débutants (comme le Scuba Diver et l'Open Water Diver) jusqu'au Master Scuba Diver ainsi qu'à de nombreux certificats d'instructeur. Le système est composé de modules standardisés, divisés entre une partie théorique et pratique. La théorie est enseignée via des vidéos, des supports écrits, ainsi que par un auto-apprentissage. Elle est validée par des discussions avec l'instructeur, ainsi que par des tests écrits. La pratique est enseignée tout d'abord dans un "milieu protégé" (comme une piscine ou dans une mer peu profonde), puis dans un "milieu naturel", qui se rapproche plus des conditions normales de plongée. Après chaque cours est délivré un certificat, qui sera ensuite accepté dans les autres centres PADI.

    Palanquée

    La palanquée est un groupe de plongeurs qui effectuent une plongée présentant les mêmes caractéristiques de durée et de trajet. Elle est conduite par un guide de palanquée ou un en général.

    Palier de décompression

    En plongée sous-marine, un palier de décompression est le temps que l'on passe à une profondeur donnée afin de réduire le taux d'azote ou d'hélium restant dans les tissus humains (sang notamment). Il entre dans le cadre des procédures de décompression en prévention des accidents de décompression (ADD). Sa profondeur et son temps sont donnés par les tables de décompression ou un ordinateur de plongée. La profondeur à laquelle il est effectué et son temps varient en fonction de la profondeur atteinte et du temps passé sous l'eau (dont dépendent la saturation du sang en gaz). Il est fréquent d'effectuer le ou les paliers sur la ligne de remontée, généralement le mouillage d'un navire, ils peuvent cependant se faire en pleine eau (à la dérive) ou en remontant collé au fond (cas des plongées depuis le bord). Il est d'usage, notamment en France, d'éviter de plonger avec des paliers de décompression dans le cadre de la plongée loisir, et en tout état de cause, en fin de plongée, d'effectuer un palier de sécurité de trois minutes à trois mètres de fond. Ce palier se justifiait anciennement pour corriger des remontées trop rapides (avant l'avènement des profondimètres électroniques, l'estimation de la vitesse était imprécise). Un palier de décompression être impérativement fait, à l'opposé un palier de sécurité est juste recommandé.

    Palme de plongée

    Une palme de plongée est un équipement qui permet à un individu de se déplacer plus aisément et rapidement dans l'eau. Les palmes sont utilisées la plupart du temps par paire, une à chaque pied. Grâce à sa surface de contact plus importante que celle d'un pied nu, la palme repousse plus efficacement l'eau et permet à l'individu qui en maîtrise l'utilisation, pour un effort moindre, de gagner en vitesse, aisance et stabilité. Les palmes, ainsi que le tuba et le masque de plongée, font partie de l'équipement indispensable du plongeur subaquatique qui plonge à l'air comprimé, mais aussi du plongeur en apnée et du chasseur sous-marin. Les palmes modernes ont été inventées par le capitaine de corvette Louis de Corlieu en 1914. La forme des palmes imite celle des membres de certains animaux qui en sont munis naturellement, comme la grenouille. Les palmes utilisées en plongée sous-marine sont sensiblement plus courtes que celles utilisées pour la chasse sous-marine, il en existe deux types :

    • Les palmes chaussantes sont fermées autour du talon et chaussent le pied comme le font, par exemple, une paire de charentaises, sauf qu'une ouverture du côté des orteils permet le passage de l'eau, ce qui offre une meilleure prise du pied à la palme. Au frottement avec le caoutchouc de la palme la peau peut s'éreinter facilement et peut même finir blessée, c'est pourquoi très souvent les plongeurs utilisent des chaussons spéciaux, des chaussons de plongée (appelés aussi "chaussettes"). Constitués de néoprène ces chaussons protègent les chevilles du frottement avec les palmes chaussantes et apportent aussi une isolation thermique aux pieds, en les protégeant du froid. L'avantage de ces palmes est qu'elles sont légères et confortables une fois sous l'eau, mais en surface, avec ses chaussons de néoprène, le plongeur n'a pas de protection réelle pour marcher, par exemple, sur les rochers d'un rivage rocailleux.
    • Les palmes réglables sont complètement ouvertes à l'arrière. Elles sont destinées à être portées avec des bottillons en semelles de caoutchouc. Après y avoir introduit son pied chaussé de bottillon le plongeur bloque son pied au niveau du talon à l'aide d'une sangle. Deux boucles situées chacune sur chaque côté de la cheville permettent de régler la distance de sangle nécessaire afin de serrer correctement cette dernière derrière le talon. Les bottillons remplacent ici les chaussons de néoprène, devenus inutiles puisque le bottillon protège déjà la peau de tout frottement avec la palme. L'avantage des palmes réglables est double : le plongeur peut les mettre plus rapidement une fois qu'il est encombré par le poids de son équipement. Aussi, s'il interrompt sa plongée pour faire surface sur une plage, ou sur le sol d'une grotte sous-marine, ou sur des rochers côtiers, il peut les retirer et déambuler confortablement, la plante de ses pieds étant protégée par les épaisses semelles de ses bottillons. Inconvénients : selon les modèles, les boucles en plastique de serrage de la sangle (qui coûtent cher à remplacer) peuvent être fragiles et éventuellement casser au plus mauvais moment. En plus, pour ce qui est du palmage, les palmes réglables sont plus lourdes et moins confortables.
    Panique

    La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement, manifestée par une intense anxiété et une agitation frénétique liée à une réaction combat-fuite animale. La panique peut survenir chez un seul individu ou se manifester soudainement dans un groupe sous le terme de panique de masse.

    Parachute de palier

    Un parachute de palier est un équipement de plongée sous-marine qui s'utilise lors d'un palier de décompression. Il permet d'indiquer en surface la position de la palanquée en fin de plongée et que la remontée avec les paliers de sécurité est en cours. Le parachute aide aussi à se maintenir à une profondeur constante en pleine eau pour faciliter le palier. Le parachute de palier n’est pas fait pour remonter des objets du fond. Sa résistance et son faible volume ne lui permettent pas d’effectuer cette tâche. Il existe des parachutes de relevage prévus pour cet usage spécifique. En plongée dérivante, ou lorsque la houle est importante, un parachute de palier permet d'indiquer au navire où sont les plongeurs. Deux parachutes de palier peuvent être déployés côte à côte pour signaler que la palanquée à un problème, mais ce signe reste peu courant. De même, le fait de tirer sur le parachute pour le faire entrer et sortir de l'eau tel un bouchon est une convention pour alerter le bateau d'un problème.

    Parachute de relevage

    Le parachute de relevage est un accessoire de plongée sous-marine prévu pour remonter des objets du fond. Il ne faut pas le confondre avec le parachute de palier, dont la résistance et le faible volume ne lui permettent pas d’effectuer cette tâche.

    Pavillon Alpha

    Depuis 1969, le pavillon Alpha du code international des signaux maritimes, utilisé seul sur un navire, indique la présence de scaphandriers en cours d'exécution et que le navire a une capacité de manœuvre restreinte en raison des activités de plongée. Ce pavillon peut également indiquer qu'un ou plusieurs apnéistes ou chasseurs sous-marins sont à l'eau ou sous l'eau. Ce pavillon qui est reconnu par la CMAS, impose aux autres navires une vitesse réduite et de ne pas approcher à moins de 100 mètres. (Règlementation pour la région Atlantique, et pour la région Manche et Mer du nord). Le pavillon doit être rigide et d’au moins 0,5 mètre de dimension verticale et visible sur tout l’horizon. Une boule noire doit aussi se trouver en haut du mât si le bateau est au mouillage. Le pavillon Alpha avec ses couleurs blanche et bleue peut s'avérer difficile à repérer en mer. Certains lui adjoignent aussi un pavillon rouge avec une diagonale blanche, plus visible. Dans ce cas le pavillon doit se trouver sur une drisse séparée.

    Pavillons de plongée

    Les pavillons de plongée sont des drapeaux qui permettent de signaler aux usagers de la mer en général et aux embarcations en particulier la présence d'un ou de plusieurs plongeurs, chasseurs sous-marins ou apnéistes dans l'eau, ce qui leur permet d'adapter leur comportement en conséquence. On distingue 3 pavillons utilisés en plongée :

    • le pavillon Alpha du code international des signaux maritimes pour les embarcations.
    • le pavillon de plongée pour signaler les plongeurs.
    • le pavillon rouge à croix de saint André blanche utilisé par l'OTAN.
    Pavillon de plongée rouge avec une diagonale blanche

    La bouée de plongée est un flotteur surmonté d’un pavillon rouge avec une diagonale blanche. Ce drapeau de plongée sert à indiquer les endroits où il y a un ou plusieurs plongeurs, apnéistes ou chasseurs sous-marin à l’eau. Ce drapeau impose aux autres navires une vitesse réduite et de ne pas approcher à moins de 100 mètres.

    Pavillon rouge à croix de saint André

    L'OTAN préconise pour ses plongées militaires l'usage d'un pavillon rouge à croix de saint André blanche. Il indique que des plongeurs sont en exercice. Ce pavillon est également présent sur la plupart des bouées utilisées par les apnéistes et chasseurs sous-marins pour se signaler. Il impose aux autres navires une vitesse réduite et de ne pas approcher à moins de 100 mètres.

    Pendeur

    Le pendeur est au sens strict une corde qu'on laisse pendre dans l'eau avec ou sans lestage le long d'un bateau, d'un quai ou d'un flotteur. En plongée le pendeur permet de placer à la profondeur adéquate, sous le bateau, un narguilé ou un blocs de sécurité. Son rôle est aussi de permettre aux plongeurs de faire leurs paliers sans dériver ou faire des exercices à différentes profondeurs. Lorsque le nombre de plongeurs est important, le pendeur peut être muni d'un trapèze, c'est à dire une barre maintenue horizontale par un triangle de cordes sur laquelle les plongeurs peuvent se tenir tous à la même profondeur.

    Période

    Dans la terminologie de la plongée, la période est le temps nécessaire aux tissus pour obtenir la moitié de la saturation des tissus. Pour rappel, un liquide possède un état de saturation lorsqu’il est soumis à la pression d’un gaz, mais qu'il faut un certain temps d’exposition pour atteindre l’état de saturation. Ce temps dépend de nombreux facteurs dont notamment la différence entre la pression du gaz exercé à la surface du liquide et la tension du gaz dissous dans le liquide (cette différence est nommée le gradient). La période est une constante de temps définie pour un couple liquide-gaz. Cette constante a pour valeur la durée nécessaire à la dissolution ou à l’élimination de la moitié de la différence entre la pression ambiante et la tension, soit la moitié du gradient. Si l'on a Q, la quantité de gaz nécessaire pour saturer un liquide, la période est le temps qu'il faut pour obtenir Q/2. Il faut savoir que l’on peut trouver dans un même organe des tissus de périodes différentes.

    Phare

    Phare, lampe, torche... une question de terminologie pour désigner une lampe sous-marine, même si le terme de phare est plutôt réservé aux lampes de forte puissance ou de grande taille. De nombreuses marques proposent des phares de plongée aux caractéristiques très différentes. Le choix d'un phare de plongée est donc fonction de l'usage que l'on en fera. Quelques critères de choix doivent être prix en compte : le prix du phare, sa puissance, la qualité de sa lumière, son alimentation et le mode de recharge, sa facilité d'utilisation, son poids et son encombrement, le mode d'allumage, les fonctions qu'il offre etc..

    Photographie sous-marine

    La photo sous-marine est une activité passionnante et riche d'intérêts pour agrémenter ses plongées. Elle est cependant caractérisée par des contraintes liées au milieu sous-marin et donc à des conséquences physiques optiques (absorption, perte des couleurs suivant la profondeur). La photographie sous-marine nécessite donc un matériel adapté, étanche, résistant à la pression, des corrections de réglages de la distance, et un minimum de technique, notamment pour maîtriser l'éclairage artificiel et naturel.

    Placage de masque

    Le placage de masque est un accident de plongée baro-traumatique. Lors de la descente, en application de la loi de Mariotte, le volume intérieur du masque diminue avec l'augmentation de la pression. La jupe souple du masque permet d'accompagner ce mouvement jusqu'à sa limite d'élasticité. Une fois celle-ci atteinte, le volume ne peut plus diminuer et la dépression créée va provoquer un éclatement des capillaires situés autour de l'orbite oculaire par un effet de ventouse. La dépression crée une vive douleur aux yeux et s'accompagne de troubles visuels. Si elle augmente, les yeux sont injectés de sang, les paupières gonflent et deviennent violacées. À l'extrême, les veines peuvent éclater, ce qui provoque le phénomène sans gravité de "l'œil au beurre noir". Parfois une gêne, des troubles de la vision, une épistaxis, voire une douleur plus ou moins vive accompagnent cet accident. Néanmoins, la plupart du temps, il reste indolore et le plongeur s'en rend compte en fin de plongée à cause des hématomes oculaires.

    Planification

    La planification consiste à déterminer préalablement le profil (i.e. la courbe profondeur en fonction du temps ainsi que les profondeurs de changement de gaz)) de la plongée afin de déterminer les volumes de gaz nécessaires. Il est fréquent de calculer plusieurs profils (en cas de dépassement de temps, de profondeur, de perte de gaz ...). Le plongeur calcule en fait une table de plongée ad-hoc. Si la planification est retranscrite sur un support immergeable qui sera emmené durant la plongée, on parle de run-time.

    Plongée en altitude

    La plongée en altitude correspond à une plongée profonde dans une eau dont la pression de surface est bien en deçà dune atmosphère (par exemple, un lac de haute altitude tels que le lac Titicaca) nécessite des tables de décompression de haute altitude ou un ordinateur de plongée spécialement programmé (à la surface, les plongeurs peuvent souffrir des effets de l’hypoxie due à l’altitude tels que le mal aigu des montagnes).

    Plongée d'un bateau

    Le type de plongée le plus courant reste encore la plongée depuis une embarcation, quel qu'en soit le type (barque, boutre, canot pneumatique, kayak de mer, bateau de plongée...). Le type de bateau est variable, en fonction de la région dans le monde où l'on plonge, du type de plongée que l'on va faire, de club de plongée, etc... Cela nécessite une certaine préparation, en fonction du bateau, de sa taille, de la place disponible à bord, pour entreposer son matériel, s'équiper, se mettre à l'eau et remonter. Les techniques de mise à l'eau les plus fréquemment utilisées sont le saut droit et la bascule arrière qui seront choisies, là aussi, en fonction du bateau et de sa configuration. De la même manière, à la fin de la plongée, la remontée à bord peut se faire d'autant de manière possible qu'il y a d'embarcation. Certaines disposent d'une échelle simple, voire d'une échelle perroquet (échelle à barreaux avec une seule barre verticale centrale), ou de rien du tout (cas de la plupart des canots pneumatiques ou des kayaks).

    Plongée dérivante

    La plongée dérivante se pratique en se faisant déposer par une embarcation (ou en partant du bord) puis en se laissant dériver au gré du courant marin ou de la rivière, le cas échéant. Le courant donne alors au plongeur la sensation de voler et lui permet de couvrir de plus grandes distances sous l'eau. La précaution élémentaire lors de ce type de plongée est de disposer d'un bateau de support qui suit les plongeurs (en se fiant à leurs bulles ou à un artifice de signalisation comme un parachute par exemple) ainsi que d'un moyen de se signaler lors de l'émersion en fin de plongée.

    Plongée du bord

    La plongée du bord consiste à s'équiper sur la plage, le quai, ou le bord de l'eau, puis à se mettre à l'eau. Ces plongées permettent de visiter certains sites, proches à moindre frais et sont assez fréquentes, à condition que les fonds s'y prêtent.

    Plongée épave

    La plongée sur épave est une des variantes de la plongée sous-marine où l'on recherche et explore les épaves de navires engloutis. De nombreuses épaves, intéressantes et parfois encore inconnues, se trouvent à une profondeur pas ou peu accessible en plongée loisir. Cette profondeur nécessite une certaine formation et une grande rigueur. La pénétration d'épave, lorsque le plongeur se retrouve en milieu clos sans visibilité et avec peu de place pour se mouvoir, est encore plus technique et plus aventureuse et s'apparente à la plongée souterraine, avec des difficultés spécifiques (masses métalliques faussant les indications du compas… La plupart des écoles de plongée proposent de former leurs plongeurs à ce type de plongée particulier (comme PADI par exemple avec sa spécialité Plongée Epave). D'autres, comme le BSAC britannique, compte tenu du nombre d'épaves à leur disposition, considèrent que la formation épave est indissociable de la formation initiale de plongeur.

    Plongée libre

    Voir Apnée

    Plongée profonde

    La limite de profondeur à partir de laquelle une plongée est "profonde" varie naturellement suivant les définitions et les organismes de certification :

    • anciennement la règlementation française (pré juillet 2010) définissait l'espace lointain comme la zone des 20 à 40m de profondeur.
    • Les plus importants organismes de certification définissent comme "profonde" toute plongée à une profondeur supérieure à 18m.

    Les plongées profondes permettent d'atteindre certaines épaves hors de portée lors de plongées à l'air, ou alors de mener certaines pénétrations lors de plongées souterraines, ou tout simplement de battre un record.

    Plongée récréative profonde

    La plongée récréative profonde est l'apanage des plongeurs loisirs et les paramètres relatifs à celle-ci sont plus légers et plus facile a maîtriser. Elle couvre des profondeurs de 18 à 60m suivant les organismes de certification. Par exemple PADI recommande à Advanced Open Water Diver de ne pas dépasser 30 mètres, 40 mètres s'il possède la spécialité Deep Diver. La limite physiologique de la plongée à l'air est de -66 m (les 21% d'oxygène dans l'air comprimé des bouteilles deviennent toxiques pour le corps humain).

    Plongée sous glace

    La plongée sous glace, composante de la plongée en altitude, est une activité très particulière en raison, non seulement des variations de pression, mais aussi du froid (risque d'hypothermie, de givrage des matériels). Elle nécessite aussi une préparation particulière : creuser un trou, installer des "mains courantes", etc...

    Plongée sous plafond

    Le terme de plongée sous plafond recouvre en fait le domaine de la plongée souterraine, en grottes, tunnels ou siphons. C'est un type de plongée très particulier, nécessitant beaucoup de préparation, d'entraînement, un matériel spécifique et l'application rigoureuse de règles de sécurités très strictes.

    Plongée souterraine ou Plongée spéléo ou Spéléoplongée

    La spéléologie consiste dans le repérage, l’exploration et l’étude de cavités souterraines. Les personnes pratiquant cette activité orientée sur l'étude et la découverte du milieu sont des spéléologues. La spéléologie se pratique également en milieu aquatique. On parle alors de plongée souterraine, de spéléo-plongée ou de plongée-spéléo et parfois de spéléonautisme. En Anglais : "cave diving". La spéléo-plongée consiste à pénétrer dans des cavités noyées au-delà de la zone éclairée par la lumière du jour. C’est une activité qui a pour but d'explorer les conduits naturels (grotte sous-marine, sources, siphons de grottes terrestres, cénotes), ou artificiels (mines, carrières). Partout sous la surface, il existe toutes sortes de galeries noyées: certaines sont étroites et boueuses, d'autres sont, au contraire, très larges et l'eau qui y circule possède une visibilité supérieure à la pleine eau. De très nombreuses sont connues depuis des années et il est possible de trouver des topos très détaillées.

    La plongée spéléo comporte des risques qui doivent être correctement évalués : Outre les risques liés à la plongée en elle même (pression, froid, respiration, gaz, décompression , givrage, courant, blessure...), il faut ajouter ceux liés au milieu souterrain : obscurité, turbidité de l'eau, gestion du stock d’air, problèmes matériels, plongée solo ou en groupe, étroitesse et multiplicité des galeries, profondeurs et profils imposés, exploration des galeries sèches, bivouac sous terre, durée de la plongée, et enfin retrouver la sortie... L’impossibilité de remonter en surface impose des techniques particulières. Et, en plus de la spécificité technique, le "spéléonaute" aura également besoin d'un solide sang-froid afin de gérer au mieux toutes situations auxquelles il peut être confronté dans un environnement clos.

    Plongée technique

    Par plongée Tech, Tek, ou encore plongée technique, c'est la même cause qui est entendue. Dans son sens le plus large, la plongée tech peut être définie par l’usage d’un Nitrox en circuit ouvert, en passant par des mélanges binaires ou ternaires (nitrox, trimix...) pour la plongée profonde, jusqu’à l’usage des recycleurs, de plus en plus accessibles aux plongeurs amateurs. Elle concerne la plongée profonde mais aussi la plongée en milieu plafonné : plongée épave et plongée spéléo. La plongée tech se caractérise avant tout par la recherche de sécurité. Dans le cadre d'une plongée profonde ou d'une plongée sous plafond, tous les cas de figure de consommation sont envisagés et tous les équipements essentiels sont doublés, voire triplés.

    Pneumothorax

    En médecine, un pneumothorax est une affection de la plèvre, mettant en communication l'espace pleural et l’atmosphère (accolement de la plèvre pariétale et viscérale, on parle de séreuse, elles tapissent respectivement la cage thoracique et les poumons). Le poumon s’affaisse alors avec des conséquences respiratoires et hémodynamiques parfois graves (notamment en cas de pneumothorax bilatéral ou suffoquant) et urgentes pouvant aller jusqu'à la mort.

    Polypnée

    Une polypnée est une augmentation de la fréquence respiratoire, avec diminution du volume courant. La ventilation est rapide et superficielle. La polypnée peut entraîner une hypoventilation alvéolaire, du fait de la constance de l'espace mort physiologique, entraînant une réduction du volume alvéolaire. À ne pas confondre avec la tachypnée, qui est une accélération de la fréquence respiratoire à même volume courant. La ventilation est rapide et profonde. La tachypnée augmente le volume alvéolaire.

    Poumon-ballast

    Le poumon-ballast est une technique de plongée à l'air, permettant de faire varier la profondeur à laquelle le plongeur évolue. Cette technique permet au plongeur de monter ou descendre de quelques mètres sans utiliser son gilet-stabilisateur. Le poumon ballast permet aussi de corriger rapidement une descente ou une montée rapide. Cette technique à l'avantage de réagir plus rapidement que si le plongeur avait utilisé son gilet stabilisateur. Son apprentissage nécessite un bon contrôle de la respiration pour être capable de gérer la quantité d'air présente dans les poumons et l'amplitude de la ventilation, tout en maintenant une légère apnée expiratoire ou inspiratoire selon le cas.

    • Pour descendre, il suffit de vider les poumons de l'air qu'ils contiennent.
    • Pour monter, il suffit de remplir les poumons d'air en inspirant.
    Poussée d'Archimède

    Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé ; cette force est appelée poussée d'Archimède.

    Pression

    La pression est une notion physique fondamentale. Elle correspond à la force par unité de surface qu'exerce un fluide ou un solide sur celle-ci. Il s'agit d'une grandeur scalaire dont l'unité dans le système international d'unités est le pascal (Pa), lequel correspond à une force de un newton par mètre carré.

    Pression absolue

    C'est la somme des pressions atmosphérique et hydrostatique.

    Pression atmosphérique

    La pression atmosphérique est la pression qu'exerce le mélange gazeux constituant l'atmosphère considérée (sur Terre : de l'air) sur une surface quelconque au contact avec cette atmosphère. Sur Terre, la pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer dépend essentiellement de la masse de l'atmosphère, celle-ci pouvant évoluer avec la masse moyenne des gaz à concentration variable comme la vapeur d'eau. Elle varie autour de l'atmosphère normale, soit 1 013,25 hPa. La pression atmosphérique diminue quand l'altitude augmente.

    La pression atmosphérique se mesure surtout à l'aide d'un baromètre, d'un hypsomètre ou d'un altimètre. Elle a été longtemps mesurée en mmHg (puis en torr) en raison de l'utilisation courante de baromètre à colonne de mercure. Depuis l'adoption du pascal comme unité de pression, les météorologues utilisent un multiple de cette unité, l'hectopascal (1 hPa = 100 Pa), nouvelle dénomination du millibar (1 bar = 100 000 Pa).

    Pression hydrostatique ou Pression relative

    La pression hydrostatique est la pression exercée par le poids de l'eau perpendiculairement à la surface sur laquelle elle s'applique. Variable en fonction de la profondeur atteinte - cette pression augmente de 1 bar par tranche de 10 m sous l'eau (0,98 bar dans l'eau douce et 1,007 bar dans l'eau de mer).

    Pression partielle

    Selon la loi de Dalton, à température donnée, chaque gaz constituant un mélange gazeux se comporte comme s'il était seul tout en participant partiellement à la pression totale. La pression partielle (Pp) d'un gaz dans un mélange gazeux est donc la pression qu'exercerait ce gaz s'il occupait seul tout le volume du mélange. Ce qui revient à dire que la Pp d'un gaz est égale à la pression absolue du mélange multiplié par le pourcentage du gaz dans le mélange.

    Profondeur

    La profondeur dans le domaine maritime et lacustre est la distance, à un moment et un endroit donné, qui sépare le fond de la surface de l'eau.

    Profondimètre

    Le profondimètre est l'instrument que les plongeurs utilisent pour pouvoir consulter à tout moment la profondeur à laquelle ils se trouvent, donnée essentielle pour leur survie et leur sécurité. Les plongeurs portent leur profondimètre (analogique, électronique ou intégré directement dans un ordinateur de plongée) attaché à leur poignet grâce à un simple bracelet de caoutchouc, comme une montre.

    Cet instrument n'est rien d'autre qu'un manomètre et est donc constitué, comme tout manomètre, d'un tube de Bourdon interne, rempli de liquide : huile, eau ou mercure. Dans le cas du profondimètre analogique le cadran est adapté pour indiquer des gradients de profondeur, qui normalement ne vont pas au delà de 60 mètres, profondeur maximale préconisée dans le cadre de la plongée à l'air comprimé. Dans le cas des profondimètres électroniques le principe de fonctionnement est le même, seule change l'indication de la valeur de profondeur, qui se fait par un écran numérique.

    Profondimètre analogique

    Le premier type de profondimètre à avoir été utilisé en plongée, que l'on appelle de nos jours profondimètre analogique ou encore profondimètre à aiguille traînante, est encore utilisé de nos jours, bien que de moins en moins car les instruments électroniques ont tendance à remplacer les instruments analogiques. Ce type de profondimètre est appelé "analogique" pour le distinguer des profondimètres électroniques modernes mais aussi "à aiguille traînante" car deux aiguilles se déplacent sur le cadran. En se déplaçant sous l'effet de la pression de l'eau celle du dessus entraîne celle du dessous grâce à une petite griffe orienté vers le bas. Lorsque l'aiguille traînante recule progressivement à la suite d'une remontée à la surface, l'aiguille entraînée reste sur place et indique ainsi à tout moment la profondeur maximale atteinte, donnée indispensable pour le calcul des paliers de décompression lorsqu'en plongée on utilise des tables de décompression.

    Profondimètre électronique

    Les profondimètres électroniques n'ont ni aiguilles ni cadran, mais un écran numérique. Ils incorporent très souvent un chronomètre intégré et dans ce cas l'usage en langue française les dénomme par l'anglicisme timer.

    Propulseur de plongée

    Un propulseur de plongée est un engin automoteur de forme et de taille variable destiné aux plongeurs autonomes pour augmenter leur rayon d'action et/ou leur permettre de transporter du matériel. Il se différencie du sous-marin au sens strict dans la mesure où le personnel n'est pas au "sec".

    PSI ou Pound-force per Square Inch

    Le PSI est une unité de mesure de contrainte et de pression anglo-saxonne. Cette unité est souvent utilisé en plongée dans les pays anglo-saxons, comme l'Angleterre ou les Etats-Unis.

    Purge

    Les systèmes de purge installés sur les gilets de stabilisation, permettent de vider totalement ou en partie l'air emmagasiné dans le gilet. Plusieurs systèmes de purge, haute et basse, sont inclus dans la confection du gilet, afin d'avoir un dégonflage rapide et de le purger dans toutes les positions. Le dispositif de purge permet de vider son gilet pour ralentir la remontée (ou pour descendre en début de plongée). En effet, purger l'air du gilet permet notamment de se lester en diminuant sa flottabilité (poussée d' Archimède). Il existe plusieurs types de purges :

    • La purge haute : purge située sur l'épaule (souvent la droite) actionnée par une commande se trouvant sur le devant du gilet
    • La purge basse : située dans le bas du gilet à droite ou à gauche (parfois une de chaque côté) permettant de vider son gilet lors de descente en canard (tête vers le bas)
    • Le fenstop purge rapide situé au niveau de la fixation de l'inflateur actionné par une traction sur le tuyau annelé de cet inflateur.

    D'autres éléments du matériel du plongeur sont équipés d'une purge, comme notamment les parachutes.

  • Q

  • U

  • R

    RCP ou Réanimation Cardio-Pulmonaire

    La réanimation cardio-pulmonaire ou réanimation cardio-respiratoire (RCR) est un ensemble de manœuvres destinées à assurer une oxygénation des organes lorsque la victime a cessé de respirer, est en arrêt circulatoire, et est en état d'inconscience. En effet, lorsque la circulation du sang s'arrête, les organes, dont le cerveau et le cœur lui-même, ne sont plus alimentés en oxygène et commencent à mourir: des lésions cérébrales apparaissent dès la troisième minute, et les chances de survie deviennent quasiment nulles après huit minutes d'arrêt circulatoire1. Le fait d'oxygéner artificiellement le sang et de le faire circuler permet d'éviter ou de ralentir cette dégradation, et donc d'accroître les chances de survie.

    RDP ou Recreational Dive Planner

    Table de décompression développée par DSAT.

    Recyleur

    Le recycleur est un appareil de plongée autonome sophistiqué, offrant une plus grande autonomie à l'utilisateur que l'équipement du scaphandre autonome traditionnel. Les recycleurs sont utilisés en plongée sous-marine à la place des bouteilles hyperbares classiques. Les recycleurs au dioxygène pur sont composés d'une bouteille de ce gaz, d'une poche qui contiendra le mélange respiré et une cartouche de chaux, les autres recycleurs comportent une bouteille de gaz autre que le dioxygène et suivant leur type une bouteille de dioxygène. Alors que les bouteilles de plongée sous-marine sont des systèmes ouverts, les recycleurs peuvent être utilisés en circuit semi-fermé (des bulles sont relâchées à intervalle régulier dans l'eau) ou circuit fermé (aucune bulle n'est relâchée).

    Recycleur à circuit fermé

    Les recycleurs à circuit fermé (en anglais CCR, Closed Circuit Rebreather). L'appareil injecte mélange via une commande mécanique (mCCR : mechanical CCR), électronique (eCCR : electronical CCR) (ou via les 2 : hCCR hybrid CCR) du O2, le plongeur dispose d'une source de gaz distinct, le diluant pour faire varier la composition du mélange. Ce type de recycleur nécessite, contrairement au SCR une mesure constante du taux de O2. Usuellement 3 sondes sont utilisées afin de garantir la fiabilité de la mesure. Quelques, très rares SCR, dits SCR à fuite pilotée électroniquement (comme le RI-2000 d'Olivier Isler) ont une injection de O2 et peuvent donc faire varier la composition du mélange respiré.

    Recycleur à circuit semi-fermé

    Les recycleurs à circuit semi-fermé (en anglais SCR, Semi Closed Rebreather). L'appareil injecte systématiquement le même gaz, le plongeur respire donc un mélange dont la composition ne varie pas.

    Remontée

    La remontée termine le temps effectif de la plongée. Elle est imposée par le guide de palanquée, par exemple lorsque l’un des plongeurs a atteint sa réserve ou si les temps de palier deviennent importants. Également, l’ordre de remonter peut venir de la surface: coup répétés ou pétard de rappel. La remontée s’effectue dans un cadre bien défini, notamment concernant la vitesse de remontée. Les alarmes sonores des ordinateurs se déclenchent lorsque la vitesse de remontée atteint plus ou moins 10 m/min. Dans tous les cas, la vitesse de remontée ne doit pas être trop lente, sinon, il faudra intégrer le temps de remontée dans les calculs de la plongée.

    Respiration

    La respiration est l'ensemble des mécanismes qui permettent les échanges gazeux entre le sang et le milieu ambiant d'une part, et d'autre part l'apport d'oxygène nécessaire à l'organisme et l'évacuation du gaz carbonique (CO2) produit par celui-ci. Chez l'homme il faut distinguer la ventilation de la respiration. La ventilation est composée du cycle inspiration / expiration au cours duquel on inspire l'air normalement composé de 80% d'azote et 20% d'oxygène dans ses poumons (inspiration) et l'on expire l'air modifié composé 80% d'azote, de moins d'oxygène et de gaz carbonique. L'apnée est l'arrêt temporaire de la ventilation, mais la respiration continue de s'effectuer puisque les échanges entre le sang et les poumons s'effectuent encore.

    Respiration artificielle

    La respiration artificielle regroupe les méthodes de premiers secours et de médecine (anesthésie-réanimation) utilisée pour apporter de l'air ou du dioxygène (O2) aux poumons lorsque la respiration spontanée d'une personne est inefficace ou s'est arrêtée. C'est une des composantes de la réanimation cardiopulmonaire (RCP). L'arrêt de la ventilation peut faire suite à un arrêt cardiaque, à une intoxication, à une noyade... Les compressions thoraciques pratiquées lors de la réanimation cardio-pulmonaire, de par leur effet mécanique sur les poumons, assurent une ventilation minimale. Certaines formations grand public ne mentionnent donc pas le bouche-à-bouche : en effet, bien que la réanimation soit plus efficace (si le bouche-à-bouche est bien fait) en assurant le bouche-à-bouche et les compressions thoraciques, il est jugé plus efficace de délivrer un message simplifié dans le cadre de formations courtes destinées à des personnes qui ne seront pas soumises à une formation continue.

    RGBM ou Reduced Gradient Bubble Model

    Le RGBM proposé par le physicien Bruce Wienke est un modèle de désaturation non haldanien, ne reposant donc pas sur les hypothèses de Haldane (modèle hadanien).

    Robinetterie

    La robinetterie est un accessoire indispensable du bloc, donc un élément du matériel du plongeur à vérifier régulièrement. Elle existe en différentes configurations en fonction du type d'utilisation, gonflage ou plongée: dans certains cas, la robinetterie doit permettre de connecter plusieurs bouteilles entre elles, dans d'autres, elle doit supporter plusieurs détendeurs pour la même bouteille. Elle est fabriquée en laiton chromé, permettant de la préserver de l'oxydation par l'eau de mer et d'augmenter ainsi sa durée de vie.

  • S

    SAFE ou Slowly Ascend From Every dive

    Procédure de remontée lente instaurée par PADI.

    Safe air

    Terme utilisé par ANDI pour désigne de l'air enrichi Nitrox.

    Samba

    Voir Syncope de surface

    Saturation

    A pression donnée d'un gaz, la quantité de gaz dissous dans un liquide atteint un maximum. Il y a saturation lorsque ce maximum est atteint. Pour bien comprendre le phénomène de saturation en plongée, reportez vous à l'explication de la Loi d'Henry sur la dissolution des gaz dans le liquide. Au cours de la plongée, une certaine quantité d'azote de l'air respiré va se dissoudre dans le sang, qui va transporter cet azote supplémentaire partout dans le corps. Si on reste longtemps au fond, ou si on continue à descendre, ce phénomène se poursuit jusqu'à l'équilibre des quantités d'azote entre le corps et l'air des poumons. On appelle cet équilibre la saturation. Après une plongée, lors de la remontée, le plongeur atteint une profondeur où la tension (ou pression partielle ) du gaz dissout dans un tissu est égale à la pression absolue du gaz respiré. Le tissu est alors à saturation. Lorsque le plongeur remonte vers la surface, la pression à laquelle il se trouve diminue, et l'azote dissout dans son corps va être soumis à la même pression. On observera un déséquilibre entre la quantité d'azote souhaitable dans le corps (compte tenu de la pression) et la quantité réelle à la suite de la plongée. Or, l'azote ne peut sortir du corps que par les poumons (par où il est entré). Si on remonte trop vite, l'azote n'a pas le temps de se laisser acheminer par le sang vers les poumons, il se forme alors des bulles d'azote dans les tissus du corps ! Ceci peut avoir des conséquences extrêmement graves et il faut l'éviter à tout prix.

    Saut droit

    La technique de mise à l'eau du saut droit consiste, en étant entièrement équipé, à se mettre debout, à assurer la tenue de son matériel puis à faire un pas en avant tout en conservant le corps à la verticale, afin de rentrer dans l'eau dans la même position. Cette méthode est essentiellement utilisée lorsque le plongeur se trouve sur un bateau disposant d'une plage arrière, ou lorsque la hauteur du bastingage le permet :

    • S'équiper intégralement masque de plongée sur le visage et détendeur en bouche.
    • Tenir d'une main son masque et son détendeur et de l'autre le bas de son gilet de stabilisation (vide ou très peu gonflé).
    • Faire un pas en avant en conservant le regard horizontal afin de garder la verticalité du corps
    Scaphandre

    Le terme "Scaphandre" a été inventé par un français : l'Abbé de la Chapelle qui a créé ce mot en 1775 dans un traité qu'il écrit sur la construction de son scaphandre. Prêtre et lettré il invente le mot scaphandre en partant du grec : Scaphos pour barque ou bateau et Andros pour l'homme : littéralement l'Homme bateau. Le scaphandre (ou pieds lourds) était à l'origine le costume des premiers plongeurs "à l'air" - les scaphandriers - constitué de chaussures lestées, d'un habit hermétique et d'une sphère vitrée pour le masque reliée par un tuyau alimentée en air. Alors que les scaphandriers que l'on appelle aussi les "Pieds-lourds" sont en permanence reliés à la surface pour assurer la respiration par un narguilé, les études sur la décompression et les possibilités techniques concernant les réservoirs d'air comprimé ouvrent aux inventeurs une nouvelle voie de recherche dès le 19ème siècle : concevoir un système permettant à l'homme de se mouvoir sous l'eau de façon indépendante.

    Scaphandre autonome

    Le scaphandre autonome est un dispositif individuel qui permet à un plongeur d'évoluer librement en plongée avec une réserve de gaz respirable comprimé. Un scaphandre autonome peut ainsi aussi bien fonctionner avec de l'air qu'avec d'autres mélanges respirables spécialement étudiés à cette fin (nitrox, trimix, hydreliox...) ou aussi avec un recycleur.

    Le principe de fonctionnement du scaphandre autonome est essentiellement fondé sur une invention du docteur Manuel Théodore Guillaumet, en 1838. Indépendamment du brevet de Guillaumet, cette invention fut à nouveau réalisée en 1860 par l'ingénieur des mines Benoît Rouquayrol (1826-1875) et adaptée à la plongée en 1864 avec l'aide du lieutenant de vaisseau Auguste Denayrouze (1837-1883). Elle fut finalement reprise et perfectionnée dans sa forme actuelle par Émile Gagnan et Jacques-Yves Cousteau en 1943. Cette invention, capitale pour la plongée autonome (sans aucun tube relié à la surface), est le détendeur automatique, dit aussi "de débit à la demande". "Scaphandre autonome" est donc un terme utilisé de nos jours pour désigner les équipements de respiration subaquatique qui découlent de l'invention de Gagnan et de Cousteau. Le terme était pourtant utilisé déjà avant, comme l'avait utilisé par exemple Charles Héderer en 1936 pour décrire le recycleur allemand Draeger DM40.

    Scaphandrier

    Le scaphandrier est un plongeur professionnel effectuant des travaux subaquatiques ou sous-marins à l'aide d'un scaphandre. En cela, le fait de porter un casque et être alimenté par un narguilé, il se distinct du plongeur autonome. Le scaphandrier professionnel effectue des travaux de génie civil en général, mais travaille aussi dans d'autres secteurs comme les forages pour la recherche du pétrole, la pose de pipeline, etc...

    Scooter sous-marin

    Voir Propulseur de plongée

    SCR ou Semi-Closed Circuit rebreather

    Voir Recycleur à circut semi-fermé

    SCUBA ou Self Contained Underwater Breathing Apparatus

    Voir Scaphandre autonome

    SDI ou Scuba Diving International

    SDI a été créée en 1999 et s’est développée avec le succès grandissant de TDI, spécialisée dans les disciplines tek de la plongée. SDI fait la promotion d’un apprentissage concret. Le matériel d’entrainement est rationalisé au maximum afin que les futurs plongeurs puissent effectuer les apprentissages théoriques conjointement avec la pratique en piscine ou en milieu naturel. D’ailleurs, la formation SDI instruit dès le commencement l’utilisation des matériels modernes, notamment pour les ordinateurs de plongée. Enfin, aux vues des constantes innovations dans le domaine de la plongée sous-marine, les équipes de la SDI se veulent être également à la pointe en matière d’enseignement, tant en terme de matériel que d’apprentissage.

    Sidemount

    Configuration de plongée, longtemps aussi appelée dans le milieu souterrain "plongée à l'anglaise" qui a la particularité de porter les bouteilles sur les cotés du plongeur (depuis les aisselles au long du corps) au lieu du dos. Cette technique permet entre autre, une fluidité impressionnante dans l'eau et de passer dans des endroits étroit en modifiant en un clin d’œil la position des blocs de plongée...

    Sinus

    Les sinus sont les seules cavités de l’organisme humain à être creusées dans un volume osseux incompressible. Ils sont au nombre de quatre, situés dans la partie antérieure du crâne.
    Le rôle des sinus concourt notamment aux échanges gazeux des voies aériennes supérieures auxquelles ils se rattachent. Pendant la plongée, les sinus s’équilibrent, en principe, d’eux-mêmes et ne nécessitent aucune manoeuvre de compensation. Néanmoins, le gonflement de ces muqueuses ou la production de mucosités peuvent boucher les sinus et empêcher l’équilibration entre la pression ambiante et celle des sinus, provoquant alors de vives douleurs notamment à la remontée. Dans ce cas, dès que des douleurs apparaissent, il faut stopper sa remontée, voire redescendre un peu en jouant sur son ballast pour supprimer toute douleur et attendre quelques secondes avant de reprendre une remontée lente. Si nécessaire on répète ces arrêts autant que nécessaire. En cas de sinusite il est donc déconseillé de plonger.

    Siphon

    En spéléologie, un siphon est un phénomène hydraulique constitué par un conduit souterrain entièrement noyé.

    SMB ou Surface Marker Buoy

    Voir Parachute de palier

    SNHP ou Syndrome Nerveux des Hautes Pressions

    Le syndrome nerveux des hautes pressions (SNHP) est une dangereuse pathologie neurologique de la plongée sous-marine qui survient lorsque le plongeur reste trop longtemps en immersion profonde, plus de 130 mètres, en respirant de l'Héliox. Il entraîne des symptômes de nausées, vomissements, tremblements, confusions. Le désordre peut être résolu par l'absorption de trimix ou d'hydreliox.

    Snorkeling

    Pratique de la nage en surface. Le nageur utilise un équipement réduit composé d'un masque, tuba et des palmes. Le terme snorkeling vient du fait que le nageur porte un tuba, snorkel en anglais. Cette pratique s'apparente aussi à la randonnée palmée.

    Sorties de détendeur

    Une sortie de détendeur (premier étage), dénommé aussi "port" ou encore "prise", est un orifice permettant de fixer sur le détendeur les différents accessoires devant recevoir l'air délivré par la bouteille, par exemple un manomètre ou un détendeur second étage. On distingue deux types de sorties, les sorties haute pression (HP) qui délivrent de l'air à haute pression, celle de la bouteille, et les sorties moyenne pression (MP) qui alimentent par exemple un détendeur second étage ou le direct system. Les détendeurs premier étage ont généralement plusieurs sorties, une sortie HP pour le manomètre ou pour le capteur de pression de l'ordinateur de plongée, parfois même les deux, une (voire deux) sortie MP pour le détendeur second étage principal, une sortie MP pour le flexible du direct system (stabilizing) et enfin une sortie MP pour le détendeur second étage de secours (octopus). Les détendeurs modernes conçus pour alimenter de nombreux accessoires que nécessite la plongée Tek par exemple compte jusqu'à 7 sorties, les sorties MP étant placées sur tourelle pivotante

    Sous-cutale

    La sous-cutale est la partie de le veste d'une combinaison isothermique que l'on passe entre les jambes pour relier la face arrière de la veste à la face avant afin d'assurer un bon maintient du vêtement et augmenter son étanchéité. La sous-cutale est fixée soit par du velcro soit par des boutons sur une pièce renforcée afin de préserver la solidité du vêtement à cet endroit assez sollicité lors des mouvements du corps. L'ajustement de la sous-cutale est un aspect important auquel on veillera lors de l'acquisition d'une combinaison de plongée. Si celle-ci est lâche on s'expose à des entrées d'eau et à un glissement de la veste vers le haut, si elle trop courte à des compressions "gênantes" et une veste qui tire sur les épaules réduisant le confort de celle-ci

    Squeeze

    Le mot squeeze désigne le phénomène de diminution des volumes d'air dans les espaces près de la peau (masque, combinaison étanche) ainsi que la douleur et les inconvénients qu'il peut induire.

    SSI ou Scuba Schools International

    La Scuba School International est une association internationale à caractère commercial promouvant l'enseignement de la plongée sous-marine. La plupart de ses standards et spécialités sont assez similaires à ceux de la PADI et les deux organisations offrent sensiblement les mêmes formations.

    Stab

    Voir Gilet stabilisateur

    Surcompensatiion

    S'agissant de détendeur, la surcompensation désigne le fait d’augmenter la moyenne pression de sortie du détendeur 1er étage pour corriger les baisses de performance du détendeur 2ème étage et ainsi améliorer le confort respiratoire tout au long de la plongée. Ces baisses de performances, même pour des détendeurs compensés, se produisent notamment en fin de plongée quand la pression dans la bouteille a baissé significativement, ou avec la profondeur qui induit des pertes de charge dans les détendeurs alors même que les échange gazeux au niveau des poumons sont plus difficiles. La surcompensation d’un détendeur 1er étage permet donc, selon le type de surcompensation, d’améliorer les performances du second étage soit lorsque la haute pression chute avec la pression de la bouteille, donc en fin de plongée, soit en fonction de la pression ambiante qui varie avec la profondeur engendrant des pertes de charge.

    Surpression pulmonaire

    L'accident barotraumatique dans la zone pulmonaire est appelé "surpression pulmonaire". Il arrive quand on subit une dépression en bloquant dans ses poumons de l’air inspiré à une pression supérieure. Quand on remonte d'une plongée avec des bouteilles, par exemple. C'est sans doute l'accident le plus grave que l'on puisse rencontrer dans cette activité et peut être invalidant à vie, voire mortel. Il est important de savoir que c'est aussi l'accident le plus simple à éviter, car il suffit de ne jamais bloquer sa respiration. Ça n’arrive jamais lors d'une plongée en apnée, puisque l'air a été inspiré à la pression vers laquelle on remonte ; néanmoins, la plongée en apnée présente d'autres dangers. Attention, cet accident, particulièrement dangereux, ne nécessite qu'une faible variation de profondeur. Il peut survenir dans 3 à 5 mètres d'eau. En effet lors d'une remontée de 5 mètres (1,5 bar) à la surface (1bar) le volume d'air contenu dans nos poumons aura augmenté de 50 % (30 % de 3 mètres à la surface). Un barotraumatisme sur les poumons peut aussi arriver par dépression pulmonaire. Relativement rare et spécifique au apnée profonde (- 70 mètres environ), cet accident peut survenir lorsque le volume d'air dans les poumons atteint son volume résiduel. À partir de ce moment, les poumons sont comprimés et il faut de l’expérience et une certaine habitude pour que le corps compense ce phénomène et évite un barotraumatisme aux poumons. Cette compensation est en majeure partie réalisée par le sang qui vient prendre la place du volume comprimé. Ce transfert de sang vers le thorax est appelé blood shift.

    Sursaturation

    Après une plongée, lors de la remontée, le plongeur atteint une profondeur où la tension (ou pression partielle ) du gaz dissout dans un tissu est égale à la pression absolue du gaz respiré. Le tissu est alors à saturation. Si le plongeur continue de remonter vers la surface, la pression absolue diminue : le tissu est alors en sursaturation. Le rapport maximal de cette sursaturation n'est pas constant et diffère selon le tissu. Il est nommé coefficient de sursaturation critique (tension du gaz dissout / valeur de la pression absolue ambiante). En effet, la tension d'azote n'étant pas suffisamment compensée par la pression ambiante, l'azote reprendra sa forme gazeuse dans le tissu. On dit alors que le tissu est en sursaturation critique. D'où une formation de bulles d'azotes qui provoqueront un accident de décompression. Les tables de plongées sont calculées pour donner des profils de remontées qui empêcheront un tissu de se trouver dans cette situation.

    Syncope

    En médecine, une syncope est une maladie cardiovasculaire, liée à une baisse transitoire de la perfusion cérébrale. Elle est habituellement brutale et par définition spontanément réversible, de durée courte. Les causes des syncopes sont cardiaques ou vasculaires. L'hypoxie brutale (apnée mal maîtrisée) peut être cause de perte de connaissance.

    Syncope de surface ou Samba

    En plus du rendez-vous syncopal des 7 mètres, les apnéistes et chasseurs sous-marins sont parfois confrontés à un autre type de syncope, mais à l'air libre cette fois. Lors d'une apnée poussée, il est fréquent pour le plongeur qui s'expose à ce risque, dans les secondes qui suivent son retour en surface, qu'une brève syncope au cerveau se provoque, accompagnée d'une "perte de contrôle moteur" (gesticulation désordonnée, etc.). Celle-ci peut être particulièrement dangereuse si le sportif est seul et s'il n'est pas soutenu immédiatement, voies respiratoires aériennes hors de l'eau. Comme dans toute crise de ce genre, celui qui la subit n'en garde aucun souvenir.

    Syncope des 7 mères

    Mis en évidence par le docteur Raymond Sciarli dès 1961, cet accident affecte les plongeurs en apnée en profondeur. Ce phénomène n'est pas consécutif à un manque d'oxygène mais met en action certains mécanismes physiologiques à l'approche du retour à la surface.

    L'apnéiste avant d'entamer sa descente aura préalablement effectué un minimum d'hyperventilation afin d'augmenter le ratio d'oxygène dans le sang. Lorsqu'il plonge tête vers le bas, l’irrigation cérébrale est favorisée. La pression sanguine, ainsi qu'alvéolaire augmentent. L'augmentation de la pression absolue ambiante (pression atmosphérique + pression hydrostatique) induit alors une légère dépression dans le thorax. Celle-ci, en facilitant la circulation sanguine, dénature la transmission des réflexes inspiratoires.

    Lors de la remontée, la pression partielle alvéolaire diminue compte tenu de l'application de la loi de Mariotte. En revanche, la pression partielle de dioxyde de carbone évolue peu : en effet elle ne dépend pratiquement que des mouvements du plongeur, la contribution de la dissolution du CO2 présent dans l'air pulmonaire étant négligeable. La position du plongeur (redressement à la verticale tête en haut) limite l'irrigation du cerveau et étire le sinus carotidien, phénomènes partiellement responsables du déclenchement (et du non-déclenchement) du réflexe inspiratoire. Le taux d’oxygène (O2) dans le sang va brusquement chuter tandis que le corps continue à en consommer (plus encore si le plongeur bouge). Ce gaz vital commence à se raréfier dans ces conditions et le premier organe à réagir est le cerveau. Celui-ci déclenche alors une syncope. Ces mécanismes physiologiques interviennent entre 5 et 10 mètres de profondeur, où l'équilibre biochimique de surface commence à réapparaître.

  • T

    Tachycardie

    La tachycardie correspond à un rythme cardiaque plus rapide que la normale.

    Tachypnée

    La tachypnée, de tachy- (rapide) et -pnée (respiration), désigne une ventilation pulmonaire accélérée. La respiration au repos est de 12 à 18 mouvements respiratoires par minute chez un adulte, et entre 35 à 50 mouvements par minute chez un nourrisson. La tachypnée vise à compenser un besoin accru en oxygène, par exemple lors d'un effort (sport). Le rapport entre les gaz sanguins reste cependant équilibré, au contraire de l'hyperventilation qui vise à corriger un excès de dioxyde de carbone sanguin. La tachypnée est à distinguer de la polypnée : contrairement à la tachypnée, la polypnée est une augmentation de la fréquence respiration avec diminution du volume courant (ventilation rapide et superficielle).

    Tables de décompression ou Tables de plongée

    Les tables de décompression ou tables de plongée sont utilisées par les plongeurs afin de gérer leur remontée en surface tout en permettant à leur organisme d'éliminer l'azote emmagasiné au long de la plongée. Elles permettent à un plongeur équipé d'un scaphandre autonome de se soustraire d'une profondeur déterminée avec temps défini en limitant les risques liés à la décompression des gaz en respectant une vitesse de remontée constante et d'éventuels paliers. Il existe de nombreuses tables de décompression, pour la plupart créées par les militaires (marines américaine, française, britannique, ...), des entreprises (Comex) ou des recherches universitaires (Bühlmann).

    Les notices de la plupart des tables de décompression recommandent de ne pas les utiliser au delà de 300 mètres. En cas de plongée au delà, il est impératif de calculer une profondeur équivalente en mer (pression atmosphérique moindre en altitude) à utiliser dans les tables en remplacement de la profondeur réelle de la plongée. Certaines tables, telles que les Bühlmann, ont été conçues pour une utilisation en altitude et proposent des tranches 0 à 700 m ou 700 à 2 500 m d'altitude pour lesquelles elles ont été validées.

    Taravana

    Taravana est un terme d’origine polynésienne qui désigne l’accident de décompression des plongeurs en apnée. "Tara" = tomber et "vana" = fou. Décrit par Cross en 1958, ce phénomène a été observé en premier lieu chez les pêcheurs de perles des Tuamotu qui plongeaient à 30-40 mètres de profondeur à raison de 6 à 15 plongées dans l'heure. Les apnéistes ne sont pas à l’abri de l’accident de décompression, accident plutôt connu des plongeurs en scaphandre autonome. En effet, s’il demeure exceptionnel, l’accident de décompression peut toucher les apnéistes qui descendent de façon très fréquente à des profondeurs importantes, et sur de longues durées. Les intervalles entre chaque plongée profonde sont trop courts pour permettre à l’organisme d’évacuer l’azote, qui, accumulé progressivement, finit par atteindre le seuil de sursaturation critique, provoquant l'accident. Ce type d'accident survient notamment chez les apnéistes qui utilisent des scooters sous-marins pour évoluer sans se fatiguer à des profondeurs importantes.

    TDI ou Technical Diving International

    TDI est une agence américaine de certification pour la plongée tek. En effet, elle est l’une des premières à avoir offert des formations pour la plongée aux mélanges et avec recycleurs alors que ces techniques n’étaient pas encore autant démocratisées. Les formations à la plongée tek avec TDI pemrettent aux plongeurs de visiter des épaves profondes, impossible à plonger autrement, mais également, d’explorer des cavités souterraines partout dans le monde. Les membres de l’agence TDI sont assurés d’obtenir les plus hauts niveaux de qualification dans le domaine de la plongée tek. Par ailleurs, les instructeurs agréés TDI doivent avoir obtenu le plus haut degrés de qualification et renouveler leurs connaissances et aptitudes régulièrement. TDI assure offrir l’une des plus haute qualité de formation en s’appuyant notamment sur du matériel sans cesse renouvelé mais aussi une technique toujours à la pointe de l’innovation.

    Techniques de mise à l'eau

    Les techniques de mise à l'eau sont les différentes façons de se mettre à l'eau en plongée sous-marine. Équipé de tout son matériel, un plongeur est malhabile, et peut difficilement se mouvoir. Par ailleurs, l’exigüité des embarcations de plongée et leurs particularités, nécessite la maîtrise d'une certaine technique afin d'éviter un accident quelconque. Avant de se mettre à l'eau, le plongeur, qui peut se faire assister d'une autre personne, doit vérifier que personne d'autre ne se trouve à l'endroit où il compte s'immerger, que ce soit en surface ou sous l'eau. En effet, compte tenu de son poids (poids du lestage et de la bouteille de plongée), il peut s'enfoncer d'un à deux mètres, risquant de blesser un plongeur qui remonterait à ce moment ou un baigneur.

    Tek

    Voir Plongée technique

    Thermocline

    La thermocline est la limite séparant deux couches d'eau de températures différentes. La thermocline est due au réchauffement des eaux de surface par le soleil. Les eaux ou courants de surface forment les couches les plus chaudes; les eaux profondes, les couches les plus froides. A proximité de la thermocline l'eau est souvent trouble en raison des phénomènes de variation de la température.

    Tissu

    Dans le jargon du plongeur, le terme de tissu est utilisé pour désigner de façon schématique différents composants du corps humain. En plongée, lors la dissolution des gaz dans l’organisme, le transfert de gaz ne s’effectue pas de façon uniforme dans tout le corps. A ne pas confondre avec les tissus anatomiques (muscles, os, nerfs...), le tissu correspond à l’ensemble des parties de l’organisme qui ont la même période. C’est en 1906, que le gouvernement anglais demande à l’Ecossais Haldane de poursuivre les travaux de Paul Bert. Il fut le premier à compartimenter le corps humain en fonction de la plus ou moins grande solvabilité de l’azote dans les différents tissus, et à préconiser des arrêts à des profondeurs fixes : les paliers de décompression. Son modèle mathématique sert encore à élaborer les tables de décompression modernes. L'intérêt de la saturation en gaz des tissus intervient dans le calcul des tables de plongées et donc des paliers, afin d'assurer au plongeur une désaturation progressive lors de la remontée.

    Toxicité à l'oxygène

    Voir Hyperoxie

    Trimix

    Le trimix, contraction du mot "tri" = trois, et "mix" = mélange, est un mélange ternaire, c'est-à-dire un mélange gazeux constitué de trois gaz : le dioxygène (O2), l'hélium (He) et le diazote (N2). Il est utilisé à la place de l'air dans le cadre de la plongée profonde (typiquement au-delà de 40 m).

    Triox

    Le triox, également appelé hélitrox, est un mélange de trois gaz : Oxygène, Azote et Hélium. Il s’agit donc d’un trimix, mais sa particularité, plus que sa composition, réside dans les proportions de ces gaz et à l’usage qui en est fait. Le triox est un mélange de décompression également utilisé pour débuter la plongée (travel-mix ou mélange intermédiaire). Il a été initialement développé outre atlantique par les adeptes de la consommation d’hélium en décompression. Le trimix, qu’il soit normoxique ou hypoxique, est destiné à une utilisation pour des profondeurs importantes. Le triox quant à lui, est hyperoxique (avec un taux d’O2 supérieur à 21%) et donc préféré pour des profondeurs inférieures à 50 mètres. Le triox est souvent utilisé comme mélange de décompression. Ceux qui ont goûté à l’air en remontant d’une plongée au trimix connaissent cette narcose brutale et désagréable. Plusieurs plongeurs profonds ont également souffert de problèmes vestibulaires lors de changements de gaz mal dosés en azote. Pour amortir les pics d’azote, on opte alors pour des mélanges intermédiaires spécifiques afin d’augmenter la proportion d’O2 sans trop majorer celle de l’azote.

    En pratique, ce mélange procure à - 45 m une narcose équivalente à - 25 m. L’attention et les facultés du plongeur sont moins diminuées qu’à l’air et dans des conditions plus difficiles, l’issue est plus souvent favorable. Avec le triox, les avantages sont multiples :

    • Plus besoin de se charger : plus de blocs et détendeurs multiples, finies la gestion compliquée des mélanges et du "run time". La plongée au triox se gère quasiment comme une plongée à l’air.
    • Les profondeurs (autour de - 40 m) et les durées de plongée n’induisent plus un "wagon" de gaz : le bloc traditionnel de 15 litres est suffisant. La quantité d’hélium reste limitée, l’impact financier est faible.
    • La décompression est quasi équivalente à celle des tables et logiciel à l’air, donc pas besoin de bouteille supplémentaire ou d’ordinateur spécifique. Un ordinateur "air" peut convenir en adoptant cependant une vitesse de remontée lente (10 m / min) et en effectuant un palier à mi-profondeur.
    Trompe d'Eustache

    La trompe d'Eustache ou trompe auditive est un conduit osseux et fibro-cartilagineux reliant la paroi antérieure de l'oreille moyenne au rhinopharynx, c'est-à-dire l'arrière-nez. Elle a été décrite pour la première fois en 1543 par le médecin italien Bartolomeo Eustachi, mais c'est Antonio Valsalva qui la nommera en l'honneur d'Eustachi, et qui en fera une description exacte et en déterminera le fonctionnement.

    Trou bleu ou Trou marin

    Un trou bleu est une excavation sous-marine, soit grotte ou doline ou Cénote immergées. Généralement circulaires, aux parois abruptes, ils doivent leur nom au fort contraste entre le bleu foncé dû à la profondeur et le bleu turquoise des rochers et autres récifs alentours. La circulation de l'eau est mauvaise ce qui fait qu'en dessous d'une certaine profondeur, l'environnement est défavorable à la prolifération de la vie bien que puissent subsister un grand nombre de bactéries.

    Les trous bleus se sont formés pendant la précédente glaciation, quand le niveau de la mer était une centaine de mètres plus bas qu'à l'heure actuelle. Ces formations ont été soumises à l'altération chimique du calcaire principalement par l'eau de pluie, rendue acide par la végétation. Elle s’infiltra dans le sol, érodant et dissolvant le sous-sol et y creusant de vastes cavités souterraines. Par la suite, le plafond de ces cavités s'effondra, ce qui créa ces fameux gouffres, recouvertes ensuite par la mer lors de la fonte de la calotte glaciaire.

    Tuba

    Un tuba est un accessoire permettant à un nageur, un plongeur autonome, un chasseur sous-marin, ou un apnéiste de progresser en surface en respirant par la bouche tout en regardant sous l'eau. Il comprend un embout en caoutchouc ou plus fréquemment en silicone, qui se place entre les dents. Le tube partant de l'embout fait un coude pour remonter vers la surface, et se termine par une cheminée rigide dépassant à l'air libre.

    Tube de Bourdon

    Le tube de Bourdon est un appareil de mesure de la pression, développé et breveté par l'ingénieur français Eugène Bourdon. Il constitue la base de nombreux types de manomètres anéroïdes. Le tube de bourdon, sous sa forme plus simple est composé d'un tube aplati formant une section circulaire d'environ 270°. Une extrémité du tube est scellée et libre de ses déplacements, l'autre extrémité est fixe et connectée à la chambre ou au conduit dont la pression doit être mesurée. Lorsque la pression à mesurer augmente, le tube a tendance à se dérouler, lorsqu'elle diminue le tube tend à s'enrouler davantage. Ce mouvement est transmis par une liaison mécanique à un système d'engrenages connecté à une aiguille. L'aiguille est placée devant un cadran portant les indications de valeur de la pression relative à la position de l'aiguille.

    Tympan

    En anatomie, le tympan est une membrane fibreuse séparant l'oreille externe et l'oreille moyenne. Le tympan est chargé de récolter les vibrations dues aux sons arrivant par le conduit auditif externe, et de les transmettre à la chaîne ossiculaire.

  • U

    Upwelling

    Le upwelling est le phénomène océanographique de la remontée des eaux froides du fond vers la surface sous l'influence des vents. Les vents marins poussent les eaux de surface et créent ainsi une "aspiration" des eaux profondes riches en nitrates, phosphates et dioxyde de carbone résultant de la décomposition des organismes marins. Ramenés à la surface ces nutriments sous l'effet de la lumière (photosynthèse) nourrissent le phytoplancton qui est à la base de toute la chaîne alimentaire (zooplancton, poisson etc..). Les upwellings côtiers sont les plus intenses. Il sont dus, soit à des vents côtiers soufflant vers le large, soit à des vents longeant la côtes. Dans ce second cas c'est sous l'influence des forces de Coriolis engendrées par la rotation de le terre que les eaux sont poussées vers le large. Les zones de upwelling sont intéressantes pour la plongée, bien que les eaux soient froides et turbides, car la vie sous-marine y est très riche.

  • V

    Vague

    Les vagues se forment par transfert d'énergie du vent qui souffle à la surface de l'eau. Leur hauteur se mesure entre la partie la plus basse (creux) et la partie la plus haute (crête). Les vagues peuvent former une onde qui se déplace dans une direction, c'est la houle. Près du bord, le fond n'étant plus suffisant, les vagues déferlent pour échouer sur les plages, ou "explosent" contre les rochers.

    Vasoconstriction

    La vasoconstriction est un mécanisme physiologique correspondant à la diminution du diamètre des vaisseaux sanguins.

    Vasodilatation

    La vasodilatation est un mécanisme physiologique correspondant à la dilatation des vaisseaux sanguins.

    Ventilation artificielle

    Voir Respiration artificielle

    Ventilation pulmonaire

    Voir Respiration

    Vertige alterno-barique

    Ce phénomène assez courant est dû à un manque de perméabilité de l'une des deux trompes d'Eustache. En cas de problème d'équilibrage sur l'une des deux oreilles, la différence d'informations transmises au cerveau par les deux organes de l'équilibre que sont les oreilles provoque un bref vertige et une désorientation. Dans ce cas, la conduite à tenir consiste à déglutir sans jamais faire de manœuvre de Valsalva.

    Vidage de masque

    Le vidage de masque est une technique de plongée sous-marine qui consiste à vider d'un masque l'eau qui s'y serait introduite.

  • W

    Wing

    La wing est une bouée dorsale, utilisée à l’origine par les plongeurs techniques et plongeurs souterrains. Son rôle est alors de soulager le plongeur du poids important du matériel induit par ce type de plongée. En forme de U retourné ou circulaire (donut), cet équipement d’équilibrage est positionné entre le dos du plongeur et ses bouteilles. Le gonflage est assuré par un inflateur manuel, des purges rapides (une ou deux) permettent la vidange. De plus en plus, l’usage des wings se généralise à la plongée loisir (pour les accros). Néanmoins, la capacité originelle destinée à la plongée profonde (entre 45 et 50 litres usuellement) est trop importante pour la plongée loisir pour laquelle une capacité de 25 litres est largement suffisante .

  • X

  • Y

  • Z

    Zodiac

    Zodiac est une marque très populaire et reconnue de bateaux pneumatiques. Ces bateaux sont particulièrement adaptés au sauvetage, au tourisme nautique, et à la plongée en particulier, en raison de leurs qualités de tenue en mer et de sécurité, en raison aussi de leur maniabilité. De l’annexe au pneumatique de plaisance pliable en passant par le bateau de plongée "tout confort", il existe une large gamme de produits.